Tour de France
Le Tour de France, sanctuaire ¦cuménique des politiques
Un ténor politique, d’une lignée de droite, un syndicaliste éminent, bien plus à gauche, et au milieu, une tête couronnée : le Tour de France fait preuve d’¦cuménisme en accueillant depuis toujours des "politiques" de tous bords, à l’image de son public. Jean-Louis Debré et Bernard Thibault sont arrivés à Aigurande presque roue dans roue, invités par l’organisation. Pour chacun, un tour de village, des poignées de main et une photo avec "Poupou", Raymond Poulidor. Seul autre point commun : c’est leur 3e visite sur le Tour. Son altesse sérénissime Albert de Monaco, qui a voulu et eu un Grand départ du Tour, l’an prochain sur son Rocher, est lui arrivé trop tard pour le bain de foule. Il a directement pris place dans la voiture "princière" de Christian Prudhomme, rouge aux inscriptions blanches. A Aigurande, gros bourg en liesse aux confins de l’Indre et de la Creuse, le président du Conseil constitutionnel, ancien président de l’Assemblée nationale descendu de son perchoir l’an passé, et le secrétaire général de la CGT témoignaient à leur façon de la formule de Patrice Clerc, patron d’ASO.
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