La "gestion" de l’inspecteur au lycée de Navarre pointée du doigt
Le mécontentement face à l’attitude de l’inspecteur d’académie, M. Philippe Carrière, sur le lycée de Navarre enfle. En effet, lundi, Isabelle Soulé secrétaire départementale adjointe du SNES-FSU et Serge Noguès, secrétaire du syndicat sur le lycée faisaient part de leur colère face au refus d’inscrire 21 élèves hors secteur à l’établissement navarrais pour la rentrée prochaine.
Ainsi, 21 élèves rattachés au secteur de Bayonne, et pour la plupart originaires de la région de Cambo, se sont vu refuser l’accès au lycée de Navarre, le quota de 135 élèves pour les trois classes de seconde étant atteint. "Le cas est plus grave pour quatre élèves, qui ont leurs frères et s¦urs au lycée de Navarre, et qui se sont vu refuser leurs inscriptions", souligne Isabelle Soulé, avant de faire part du cas d’une élève, qui s’est vu refuser l’accès au lycée, et se retrouve au lycée Cassin de Bayonne avec d’autres options que celles demandées à Garazi : "elle voulait l’option théâtre et MPI (Mesure Physique et Informatique) à Navarre. Elle se retrouve avec option SES à Cassin !" peste Soulé.
Carte scolaire
La SNES-FSU dénonce la gestion de l’inspecteur, qui utilise l’assouplissement de la carte scolaire pour "bourrer les classes au seuil maximum" et ne pas répondre aux attentes des parents "qui se retrouvent avec leurs enfants à Bayonne alors qu’ils croyaient les inscrire à Navarre, car l’inspecteur ne veut pas ouvrir une quatrième classe de seconde".
Lettre de Lasserre
La gestion de M. Carrière a trouvé un nouveau détracteur. Ainsi, au mécontentement syndical s’est ajoutée la lettre envoyée par le vice-président du Conseil général Jean-Jacques Lasserre à l’inspecteur. Dans son courrier, M. Lasserre prend cause pour les parents dont l’inscription a été refusée, et demande à M. Carrière "de bien vouloir accueillir favorablement ces demandes de dérogations sollicitées par les candidats à l’entrée au Lycée de Navarre". Une chose est sûre, la rentrée approche, et le délai est de plus en plus court pour que l’inspecteur change sa décision avant le début des vacances du personnel des lycées.
|