Un programme "simple et pragmatique" pour changer Bidart
Michel Lamarque, tête de liste de ŒDes idées pour Bidart’, la quatrième candidature qui se présentera aux municipales bidartar, a dévoilé hier un programme sobre, en huit points, mais qui, assaisonné de "pragmatisme", doit servir pour "agir vite" et avoir des "résultats concrets". Car, pour le patron de TV-Pi, "les Bidartar ont besoin de projets simples qui arrivent rapidement".
Accompagné d’une poignée de ses colistiers, Michel Lamarque a dévoilé les huit pointsde son programme dont le premier consiste à faire une pause dans l’urbanisation tous azimuts. "Cela ne veut pas dire que nous voudrions interdire, mais qu’il faut dire stop à l’urbanisation pour mieux s’occuper des Bidartar". Deuxième point: pas d’augmentation des impôts, car "il ne faut pas diminuer le pouvoir d’achat" des habitants de Bidart.
En troisième point, Michel Lamarque propose de s’occuper davantage des quartiers, "de tous les quartiers", et reprend la vieille idée de créer une piste cyclable le long de l’Uhabia, "pourquoi pas jusqu’à Ahetze".
Quatrième point: l’autoroute, située à plus d’un kilomètre du centre, une distance qui n’empêche pas le bruit d’arriver au village. Il faut, selon Michel Lamarque, prendre des mesures immédiates, car les panneaux d’insonorisation promis dans le cadre du passage à 2x3 voies paraissent très lointains. "Pourquoi pas proposer au préfet de réduire la vitesse de circulation comme cela se fait à la traversée de Saint-Sébastien?" s’interroge-t-il.
Protéger la mémoire basque
Cinquième point, susciter la rencontre des Bidartar en repensant les espaces publics du centre du village. Sixième point, favoriser l’emploi, en créant des zones artisanales au bord de l’A63, en conservant la taxe professionnelle actuelle et en proposant des offres d’insertion aux quelque 300 chômeurs de la commune.
Septième point, et comme avancé dans le journal du 9 janvier dernier, Michel Lamarque propose que ce soit les Bidartar qui choisissent de rentrer dans la CABAB ou de créer une intercommunalité "Uhabia" avec Guéthary, Arbonne, Ahetze, Arcangues et Bassussarry.
Et huitième et dernier point, la liste menée par le patron de TV-Pi affirme qu’il faut "protéger et partager notre mémoire basque". Selon Michel Lamarque, l’urgence n’est pas pour la création d’une ikastola. "S’il y a une grande demande, il faudra la créer mais ce qui est urgent c’est de sauvegarder la mémoire basque, l’identité de Bidart et son passé". Pour cela, il faudrait par exemple mettre en place un guide du patrimoine local. "Après, s’il faut créer une ikastola ça peut se faire, s’il faut signer des accords avec l’Office public de la langue basque, ça se feraŠ"
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