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Le JPB > Sports > SURF 2007-10-24
Championnats de France
Biarritz clôture avec des championnats de France
·La Grande Plage, la Côte des Basques et Miramar accueilleront à partir de vendredi plus de 350 surfeurs dans 7 disciplines différentes

Quoi de mieux pour clôturer en beauté la célébration des 50 ans de surf en Europe, que des Championnats de France qui se déroulent à Biarritz. D’autant que c’est en 1960 que cette compétition avait vu le jour à... la Côte des Basques. Le Biarritz Association Surf Clubs (BASCS) et la Fédération Française de Surf (FFS), en partenariat avec Rip Curl et la Ville de Biarritz, vont ainsi accueillir les 350 meilleurs surfeurs actuels, filles et garçons, âgés de 12 à 35 ans à partir de vendredi et jusqu’au 4 novembre prochain. Et quand on dit surf, on parle de surf bien sûr, mais également de bodyboard, longboard, tandem, bodysurf et Kneeboard. Pendant 10 jours, Biarritz vivra au rythme des vagues de la Grande plage, de la Côte des Basques et de Miramar, "une vague inconnue, mais qui surprendra agréablement" prévient Laurent Ortiz organisateur de l’événement sur cette dernière. "C’est une vague cassée par la roche percée, très puissante des deux côtés. Les bodyboarders en disent le plus grand bien".

Au total 10 délégations seront au rendez-vous. Elles représentent l’ensemble des ligues régionales de la FFS, depuis la Réunion, la Guadeloupe ou la Martinique jusqu’à l’Aquitaine, en passant par la Bretagne ou encore la région Provence-Côte d’Azur. Au final, 19 titres seront disputés et 7 pratiques récompensées.

Parmi tous ses athlètes, les Basques seront largement représentés. A commencer par la jeune Biarrote Lee-Anne Curren qui a un titre à défendre chez les ondines. Sa principale concurrente n’est autre que l’Hendayaise Pauline Ado, vainqueur en espoir, mais qui doublera pour essayer de rafler la mise. Puis il faudra également compter sur l’éternelle Emmanuelle Joly, toujours partante dès qu’il s’agit de compétition.

Chez les garçons, les frères Delperro, Antoine et Edouard, auront fort affaire face à Joan Duru. Le surfeur d’Hossegor, champion en titre en open comme en junior est le principal favori de la compétition. En longboard, les Basques ont une belle carte à défendre avec le Bayonnais Jonathan Larcher, champion en titre, tout comme en Bodysurf où l’Angloy Mathias Hegoas sera l’homme à abattre.



Les rôles des sponsors
O.I.

Pas toujours facile de comprendre toutes les subtilités du monde surfeur. Professionnels, amateurs, sponsors, championnats, circuits... les non-connaisseurs ne s’y retrouvent pas toujours et pourtant, comme ailleurs, toutes les logiques sont valables. A partir de vendredi, 350 surfeurs travailleront au mieux le swell biarrot. Il y aura des amateurs, des professionnels, des semi-professionnels, mais il y aura surtout une marque, en l’occurrence Rip Curl, qui apporte son soutien financier sans qui ce rendez-vous ne serait certainement pas possible. En tout état de cause, ces sponsors (Billabong et Quiksilver sont les deux autres principaux commanditaires) jouent un rôle primordial dans la planète surf. Au-delà des fournitures de vêtements ou autres "outils" surfeurs, les sponsors accompagnent les carrières des sportifs. "On est un genre de relais des clubs" confie Gilles Darqué, entraîneur du "team" Rip Curl dans toute l’Europe et qui se trouve déjà à Biarritz pour coacher ses jeunes espoirs. "On permet aux surfeurs de grandir, de réaliser des déplacements que les clubs ne peuvent pas assumer économiquement" précise-t-il. Ainsi, ça commence par des stages d’entraînement un peu partout dans le monde, puis viennent des compétitions plus ou moins importantes, selon le statut du surfeur. Les "recruteurs" pistent les athlètes dès leur plus jeune âge, "parce que nous privilégions la formation" explique Darqué, obligé à parcourir toutes les côtes européennes à la recherche de la perle rare ou en compagnie de ses élèves. Le fait est que la plupart des surfeurs de haut niveau, même dans les catégories jeunes, sont liés à un sponsor, "ils ont des contrats de durée limitée, comme Pauline Ado par exemple. Quand ils atteignent la majorité, ils choisissent".


 
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