UCI Pro Tour - Paris-Nice
Haimar Zubeldia et Samuel Sanchez, les leaders d’Euskaltel
Haimar Zubeldia, qui débute la compétition cette saison dans la Paris-Nice, et Samuel Sanchez, seront aux commandes du groupe préparé par Julian Gorospe pour la première épreuve du calendrier UCI Pro Tour qui démarre dimanche pour arriver sur la Côte-d’Azur le 12 mars. L’équipe Euskaltel-Euskadi sera complétée par Iker Camaño, Iker Flores, Markel Irizar, Andoni Aranaga, Aitor Hernández et Koldo Fernandez de Larrea. Dans un communiqué diffusé hier, l’équipe basque affirme qu’Haimar Zubeldia démarre la saison avec "beaucoup d’espoir", parce que durant l’hiver "il a cumulé beaucoup de journées de travail afin d’arriver à un état de "rendement maximal en juillet", qui coïncidera avec le Tour de France. Concernant le deuxième pilier de la formation orange, l’Asturien Samuel Sanchez, il a déjà entamé la saison et assez bien. Dans la Volta de la Communauté autonome de Valence le coureur cantabrique a été le protagoniste de quelques étapes et a terminé 12e au classement définitif de la générale. Les autres coureurs d’Euskaltel "tenteront de profiter des occasions" dans "un parcours très exigeant", ajoute le communiqué. Des professionnels tels qu’Iker Camaño ou Iker Flores auront sans doute des opportunités pour montrer leurs qualités. Euskaltel Euskadi a parié sur des "coureurs rapides qui peuvent évoluer bien en moyenne montagne", tels qu’Aitor Hernandez ou Andoni Aranaga.
Pas d’arrivée au sommet
Le parcours de cette édition de la "Course au Soleil" comprend un prologue et sept étapes pour une distance totale d’environ 1276 kilomètres. Le champion du monde, le Belge Tom Boonen, sera la tête d’affiche de cette 64e édition. "La course pourra se jouer tous les jours", selon Christian Prudhomme. "À l’exception du prologue (tracé pour la 3e fois de suite à Issy-les-Moulineaux) il n’y aura ni contre-la-montre ni arrivée au sommet".Le Mont Faron, souvent visité ces dernières saisons, est écarté du tracé tout comme le Massif Central. La difficulté de l’épreuve ira crescendo. "Les quatre dernières étapes possèdent toutes sur leur tracé un col situé à une quinzaine de kilomètres de l’arrivée", selon Christian Prudhomme.
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