Iñigo Landaluze (Euskaltel-Euskadi) a fait l’objet d’un contrôle antidopage à la testostérone lors du Dauphiné Libéré qu’il a remporté en juin dernier, a indiqué le manageur de l’équipe, qui affirme que son coureur est innocent. La Fédération espagnole de cyclisme (RFEC) a confirmé que Landaluze avait été contrôlé avec un taux élevé d’une substance, dont elle n'a pas précisé la nature. Le manageur d’Euskaltel Miguel Madariaga a protesté de l’innocence de son coureur. "Son organisme produit naturellement la testostérone (hormone masculine)" détectée lors du contrôle, a-t-il dit.
La Fédération espagnole a ajouté que le dossier était entre les mains de sa commission compétente qui devra décider si elle sanctionne ou non Landaluze.
"On dirait que quelqu’un cherche à couler cette équipe", a estimé Miguel Madariaga, joint par téléphone aux Baléares où son équipe participe jusqu’à demain à la Semaine de Majorque.
Le coureur de la formation basque Iñigo Landaluze, au palmarès modeste jusque-là, avait mis à profit une échappée pour remporter, après une lutte acharnée, la 57e édition du Dauphiné Libéré avec 11 secondes d’avance sur le Colombien Santiago Botero (Phonak).
La testostérone, substance dont la prise est interdite par le règlement antidopage, est une hormone qui exerce un effet anabolisant.
Jusqu’à ces dernières années, seul le rapport testostérone/épitestostérone était pris en compte (seuil de 6 ramené à 4) pour déterminer un cas positif. De nouvelles techniques (analyse par spectrométrie de masse isotopique du carbone) ont permis de déceler les prises exogènes.