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Le JPB > Sujet à la une 2008-07-08
San Fermines : les usagers du bus sont chaque année plus nombreux
·Les quatre lignes de bus au départ du Pays Basque nord transportent près de 3 000 voyageurs chaque année

Elles sont assises sur le trottoir à l’arrêt de bus de la Place des Basques, à Bayonne. Elles approchent de la vingtaine et mangent un sandwich pour se mettre en condition. C’est que la nuit va être longue pour ces quatre jeunes femmes. Elles vont aux San Fermines en bus, et deux d’entre elles vont rentrer le lendemain. Les autres vont rester une nuit de plus pour faire la fête. L’ambiance festive, c’est bien ce que recherche la vingtaine de personnes qui fait la queue à l’arrêt de bus.

Depuis près de dix ans, la compagnie du Basque Bondissant organise quatre lignes en direction des fêtes d’Iruñea (Pampelune) et la fréquentation ne fait qu’augmenter. "Chaque année nous dépassons nos prévisions", explique-t-on au Basque Bondissant. En 2007, ils ont transporté 3000 voyageurs. Les bus démarrent d’Hossegor, Hasparren, Saint-Palais et Bayonne, et font des haltes en route.

Contrôles

A la file d’attente, tous évoquent la sécurité et les risques de se faire prendre par la police dans un contrôle routier. "Je prends le bus pour éviter la garde à vue", dit Philippe en rigolant.

Ce Bayonnais est un habitué des San Fermines. Cette année, il sera le guide de Laurence. "Je n’ai aucun a priori sur cette fête, mais je pense que je vais y trouver le mélange, la chaleur des gens et l’ambiance festive", raconte Laurence.

Depuis près de deux ans, l’ambiance a changé d’après Philippe. C’était devenu "l’abreuvoir de l’Europe", maintenant, il retrouve le lieu d’échange qu’il était auparavant. Philippe passera la soirée à la rue Jaraute et les bars qui se situent vers la rue Estafeta.

Pierre, Antoine, Thomas et Camille s’attendent à rencontrer des "Hollandais, des Allemands et des Espagnols". Ils savent aussi qu’ils vont entendre du basque. Ils viennent de la région parisienne et de Limoges. A l’office de tourisme d’Iruñea, le début des fêtes a été assez calme. "Nous avons accueilli moins de monde que les années précédentes", explique-t-on sur place. Le lundi n’est pas la journée la plus fréquentée d’habitude. Ceci dit, plus que des personnes venues de l’autre côté de la frontière, c’est bien des Hollandais et des Anglo-Saxons qui ont franchi les portes de la capitale navarraise.

20 euros en poche

Habillés de rouge et de blanc, les quatre amis du nord comptent y trouver "une ambiance de féria à fond, l’hystérie" lors de leur première expérience. Ils ont déjà commencé à se chauffer le gosier. Equipés de bouteilles remplies d’un mélange d’alcool et de soda, ces provisions leur suffisent pour faire la fête. Ils partent avec 20 euros en poche et n’ont aucune idée des prix pratiqués dans la ville. La soirée risque de leur réserver quelques surprisesŠ Les animations des rues vont certainement leur remplir les yeux, à défaut du ventre. "Là-bas, l’ambiance nous suffit pour nous chauffer", concluent les cinq jeunes.

Encore assises sur le trottoir grignotant leur bout de pain, Oihana, Ainara, Amaia et Sixdine vont se laisser guider par l’ambiance basque. "C’est comme les fêtes de Bayonne, mais avec une ambiance d’Hegoalde" pour elles. C’est leur baptême des San Fermines et elles savent que l’année prochaine elles y retourneront.



L’Encierro attire le regard du monde entier
Hemingway l’avait fait à sa façon, aujourd’hui, la presse du monde entier le fait avec des moyens plus modernes. Chaque année, les San Fermines font le tour de la planète. C’est l’Encierro qui titille la curiosité de la plupart des médias. D’après le Bureau international de presse d’Iruñea, en moyenne 230 professionnels ont reçu une accréditation.

La course de taureaux et le Pobre de mi sont les seuls événements pour lesquels on doit demander des accréditations. Le Bureau international se charge d’aider ces journalistes ou photographes venus des cinq continents.

Pour ce bureau, les San Fermines ont commencé deux mois plus tôt, le 7 mai. Daily Telegraph (anglais), Associated Press (étasunienne), France 3, National Geographic, Gazeta Wyborcza (polonais), ou encore, l’agence de presse chinoise Xinhua sont sur place, parmi une longue liste de médias venus de Russie, Japon, Turquie, Equateur, Chilie, Norvège, Mexique, Allemagne ou Autriche.

Ce bureau offre de nombreux services aux professionnels. Il distribue les accréditations et les pass, bien sûr, mais met aussi à leur disposition un studio de télévision, trois écrans de 42 pouces connectés par satellite, ainsi que des studios d’enregistrement pour radio et télévision.

Le guide préparé pour eux, leur présente les fêtes et la culture d’Iruñea. Un support qui sert à promouvoir la ville candidate au titre de "Capital européenne de la Culture, Pamplona-Torùn 2016". Un titre qui la ferait briller dans l’Union.


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