Ce samedi 5 juillet, la navette de Bidart a, pour la première fois, traversé la commune. Il s’agissait d’un projet électoral sur lequel la mairie s’était engagée. Le projet a été conclu avec l’ATCRB. La navette circule tous les jours, de 10h à 20h, toutes les 30 minutes.

D’après Anne-Marie Pharisier, adjointe au maire à la communication, la mise en place de la navette a deux objectifs. Il s’agit tout d’abord de "relier les quartiers excentrés du centre de la ville, tels que Temartia, ou Lorelanda". D’autre part, il s’agit aussi "d’améliorer la circulation". "Nous allons passer par des gros porteurs touristiques comme les campings et effectuer le trajet jusqu’à la plage."

Demande de pérennisation

Trois navettes sont mises en place jusqu’au 31 août. Suite au franc succès rencontré par la navette, il y aurait eu plusieurs demandes de pérennisation, tant par les Bidartar que par les touristes, d’après A.M. Pharisier. "Le projet est en étude. Le transport en commun est notre cheval de bataille."

Le projet a coûté 83 000 euros TTC pour deux mois. Les campings en ont financé une grande partie. "C’est la mairie qui a pris en charge le projet. Mais nous en avons parlé avec les campings et l’idée leur a beaucoup plu. Ils ont donc donné leur accord pour donner 10 euros par emplacement". Ils se sont également tournés vers toutes les institutions, que ce soit la région, le conseil départemental. "Nous n’avons pas encore reçu toutes les réponses mais nous pensons réduire le coût de la navette de 50%" souligne-t-elle.

L’accent est mis sur une circulation plus fluide et, à long terme, le développement durable. De même, la navette peut en partie résoudre le problème de stationnement auquel est confrontée la commune de Bidart. "Il y a un très grand parking à Kirolak, mais il est vide car il est à 800 mètres des plages. Une ligne de navette s’arrête désormais là-bas et va jusqu’à la plage. Cela va permettre de régler le problème."

D’après A.M. Pharisier, la mairie veut être réactive sur les changements. "Si un stop ne marche pas, on le changera. C’est la première année, il y aura sûrement des réajustements. La navette, gratuite, a rencontré un franc succès. "Nous sommes plus inquiets d’avoir trop de succès que pas assez. Nous avons peur d’être débordés."