8 juillet 1923 il y a 85 ans :
Boucau ; un hydro capote : Depuis une semaine, il nous était donné d'admirer dans ses multiples évolutions, soit en l'air, soit sur l'eau, un hydravion. Au cours de ses évolutions, jeudi dernier, il a capoté et amerri d'une façon peu agréable pour lui. Ayant été aperçu à temps, diverses embarcations sont allées à son secours et on a réussi à le remorquer jusqu'à Bayonne. Il n'y a pas d'accident de personne à déplorer.
Boucau ; économies ridicules et gaspillages: On pouvait voir samedi matin, les cantonniers et aides cantonniers, circuler tranquillement dans nos rues, en traînant un charreton à bras. Ce charreton formait caisse. Chaque cantonnier était armé d'une pelle. A quel travail croyez-vous qu'ils se livraient ? Ils ramassaient à la main tous les cailloux concassés qui se trouvaient sur la chaussée ou dans les caniveaux. Ils les posaient un par un sur la pelle dont ils étaient armés, puis gravement, vidaient leur pelle dans la caisse du charreton ; de la sorte, ils ne ramassaient pas de poussière mélangée aux cailloux. Ces cailloux étaient destinés à la réparation des routes.
Pendant ce temps et depuis des mois, la fontaine de la place Jean-Bourgeois coule nuit et jour. Le mètre cube d'eau coûte à la ville 0 fr. 40, mais pour économiser, on ne la fait pas réparer. Ladite place est dans un état pitoyable depuis la fête. Défoncée par les lourds camions automobiles des forains, on s'est contenté de jeter un peu de sable pour combler les trous.
Un peu de bon sens et de méthode ne nuiraient certainement pas à la commission des travaux publics.
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