Le vent a soufflé dans la nuit du 10 au 11 mars. A son passage il a emporté quelques installations côtières. La thalassothérapie Hélianthal de Saint-Jean-de-Luz s’est retrouvée sous l’eau et dans la capitale gipuzkoar, le bord de mer s’est retrouvé sens dessus dessous.

A l’Hélianthal trois mille mètres carrés se sont retrouvés sous l’eau. "Les baies vitrées qui donnent sur la plage ont été brisées et l’eau et le sable se sont introduits dans la partie basse de l’établissement", explique Virginia Blanc, responsable marketing et commerciale de l’entreprise. Ainsi, les bassins, le spa et les cabines ont été endommagés. La direction avait été prévenue la veille à 17 heures, et la tempête n’a blessé personne.

"Nous avons annulé les soins d’aujourd’hui, mais nous espérons ouvrir l’établissement dès demain [pour aujourd’hui]", précise-t-elle. Les pompiers ont été à l’¦uvre pendant toute la journée d’hier et ils ont pu déplacer le matériel qui était en état. Les dégâts restent tout de même impressionnants.

Le vent a soufflé à 90 km/h au Labourd et les vagues ont atteint cinq mètres. Tandis qu’à Donostia, les rafales faisaient 100km/h sur la côte et secouaient le bord de mer. La jetée la Concha, les locaux, la thalassothérapie et les discothèques se trouvent "dans un piteux état", reprenant les mots du maire de la ville, Odon Elorza. La désolation du port de plaisance qui a vu 50 de ses bateaux inondés ou disparus, en est l’illustration. Le vent a même emporté la rambarde de la Concha. "Nous n’avons pas estimé le coût, mais ce qui est sûr, c’est qu’il nous faudra plusieurs semaines pour retrouver le paysage habituel.

Les experts météo sont étonnés de la violence du phénomène. La baie de Donostia, tout comme celle de Saint-Jean-de-Luz sont des lieux protégés. Pourtant, des vagues de huit mètres se sont jetées sur Donostia. De plus, les prévisions météorologiques n’excluent pas un retour de la tempête pour les heures à venir. Le cargo se trouvant coincé sur la côte d’Hondarribia s’est brisé en trois morceaux.