Fini la trêve de Noël. A deux mois jour pour jour du premier tour des élections municipales, les choses semblent s’accélérer, notamment du côté de la Nivelle. Ainsi, Michèle Alliot-Marie ne sera plus maire de Saint-Jean-de-Luz. MAM n’a pas encore officiellement fait part de ses intentions, mais il semblerait que Mme le ministre de l’Intérieur ne veuille plus briguer un nouveau mandat à la tête de la municipalité luzienne. Elle serait donc adjointe au maire, derrière Peyuco Duhart.
Philippe Juzan, autre adjoint au maire de Saint-Jean de Luz serait quant à lui disposé à aller tenter sa chance du côté d’Ascain, là où il habite. Il avait failli franchir le pas lors des élections partielles en 2006. Cette fois-ci peut être la bonne...
Autre Luzien qui souhaite entreprendre une nouvelle aventure municipale, c’est Paul Badiola. L’ancien maire de Saint-Jean-de-Luz veut se présenter à Urrugne, là où il réside. Après avoir tâté le terrain pour se présenter aux cantonales sur le canton de Saint Jean-de-Luz, contre le sortant Philippe Juzan (UMP), il n’a pas obtenu l’appui escompté du MoDem, raison pour laquelle il devrait se présenter à Urrugne.
Poulou : ouverture vers le RPR
A Urrugne, justement, Daniel Poulou ne sera pas tête de liste aux prochaines élections municipales. C’est Daniel Irazoquy qui prendra le poste de capitaine dans la liste UMP locale. Ainsi Daniel Poulou ne sera pas concerné par le cumul de mandats et pourra garder son poste de conseiller général, à condition d’être renouvelé. A voir si Léon Marin maire d’Urrugne accepte finalement de se retirer pour laisser la place, non pas à Daniel Poulou comme prévu, mais à Daniel Irazoquy, alors que le Docteur Badiola pointe son nez...
Entre-temps, Daniel Poulou député UMP de la VIe circonscription candidat à sa propre succession dans le canton d’Hendaye vient de choisir sa suppléante. Il s’agit de Mirentxu Martinez, 59 ans, célibataire, née et vivant à Hendaye.
Elle est retraitée de l’Education nationale où elle fut coordonnatrice d’activités environnementales et sportives à risque en zone de montagne. Elle exerça son activité en Hautes-Pyrénées. Militante du RPR de 1977 à 2002, elle est aujourd’hui membre de l’UMP.