Max Brisson et les membres de Biarritz avec vous, dont Anne-Marie Dubec ont partagé le gâteau des rois mardi soir. L’occasion pour Max Brisson de faire le point sur les élections municipales, où ils seront les seuls habilités à parler au nom de l’UMP. Max Brisson a d’ailleurs fait état de la lettre reçue de la part de la direction du parti, qui le nomme chef de file de l’UMP pour parler et porter les négociations au nom de l’UMP.

Même si Jean-Benoît Saint-Cricq est également membre de l’UMP et présentera une liste demain soir, il n’aura pas l’habilitation de l’UMP et ne pourra parler en son nom, a rappelé celui qui est également 1er vice-président du Conseil Général. Il a d’ailleurs rappelé que la même situation se produira à Anglet, où des candidats encartés UMP s’opposeront au maire Robert Villenave, qui aura lui, le soutien officiel de l’UMP. Pour l’élu biarrot, il n’est pas question d’exclure ses militants de l’UMP, contrairement à l’attitude du RPR en 2001, qui exclut Max Brisson. "Ils ont tout à fait le droit d’exprimer une opinion différente sur la vie municipale" a souligné Max Brisson, tout en précisant qu’il ne faudrait pas qu’ils affichent leur appartenance à l’UMP, qui ne les soutient pas lors de ces élections.

Quant à la candidature de Peio Claverie, Max Brisson rappelle que ce dernier est venu rencontrer Didier Borotra afin d’intégrer la liste de rassemblement, mais c’est face au refus du maire que Peio Claverie a décidé de monter sa propre liste. "Je rappellerai tout simplement que de 1991 à 2001 Peio Claverie a siégé avec des gens bien plus à droite et conservateurs que les actuels. Il a une curieuse conception du rassemblement qui exclut le parti le plus important de la ville" a-t-il commenté tout en précisant que la liste de Didier Borotra rassemble des sensibilités de droite, de gauche et des abertzale. "Ceci dit, M. Claverie a tout à fait le droit de former une liste avec des personnes "de la gauche et de l’extrême gauche" a-t-il ajouté.