Un début d’Errobiko Festibala en peinture
En prélude d’Errobiko Festibala, la Librairie de la rue en pente de Bayonne inaugure ce soir une exposition d’Anne Merlet et Michèle Moreau.La première travaille au musée du Louvre, au département des peintures du XVIIe siècle. Mais c’est dans le collage qu’elle s’épanouit aujourd’hui. Papiers et objets envahissent son atelier, qui, après avoir été déchirés, coloriés, superposés puis assemblés pour leurs couleurs ou leurs matières font apparaître un univers réordonné selon la vision nouvelle de l’artiste. Les collages d’Anne Merlet sont aussi des lieux de mémoire qui scandent ses compositions et donnent une dimension poétique à l’¦uvre. Pas de dramaturgie ou de cruauté, mais au contraire calme et quiétude, les éléments qui constituent le monde d’aujourd’hui et celui d’hier se recomposent dans une harmonie sereine, à l’image de l’artiste.
Michèle Moreau est, pour sa part, plasticienne sculpteur et présente des "bâtons de soie" comme autant de "bâtons de soi". Elle y voit un "bâton-foudre, bâton de sorcier, bâton d’initiation" et surtout un "bâton signal d’une présence". Installée à Fécamp, Michèle Moreau a participé à plus d’une trentaine d’expositions collectives, à une quinzaine d’expositions personnelles, et à la rédaction de trois ouvrages, Le souffle des choses avec A. Chedid, Une nuit sous la mer avec Dominique Preschez, Un point ouvert dans le ciel avec Z. Bianu.
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