Velux 5 Océans
Basurko : "Le début a été un enfer, mais je vais mieux"
·Le skipper de Portugalete espère juste terminer cette deuxième étape avant son poursuivant direct, l’Anglais Robin Knox-Johnston
Parti dimanche de Fremantle pour la deuxième étape de la Velux 5 Oceans, Bernard Stamm continue de mener la flotte de cinq skippers, puisque, hier après-midi, le skipper de Cheminées Poujoulat comptait 172 milles d’avance sur son plus dangereux rival au classement général, le Japonais Kojiro Shiraishi, 278 sur Graham Dalton, 480 sur Unai Basurko et 829 sur Robin Knox-Johnston qui a repris la mer après 48 heures d’arrêt à Fremantle pour réparer une panne de pilotes automatiques. Tel est désormais l’objectif du seul skipper basque de cette course : terminer avant son poursuivant direct, en y ajoutant si possible le même écart que l’Anglais lui infligea lors de la première étape. Pour autant, le marin de Portugalete (Biscaye) ne compte pas prendre des risques inutiles et pour cause, Basurko a passé des moments très difficiles en début d’étape : "Je suis désormais beaucoup mieux" a-t-il déclaré lors de sa vacation, "mais le début de l’étape a été un véritable enfer. Maintenant je me trouve bien, je commence à prendre la mesure de la mer, du bateau, j’ai encore quelques réparations à réaliser. Aujourd’hui (hier) a été un bon jour pour moi, je mange normalement, je dors régulièrement et je navigue également beaucoup mieux". Sir Robin se trouve encore à 349 miles du Bizkaitar, mais Basurko garde espoir : "Je le lui ai dit. Je veux terminer avant lui et lui rendre l’écart qu’il gagna lors de la première étape, histoire de jouer le tout pour le tout dans la 3e étape. Ça serait bien". "Cela dit, le plus important est désormais de ne pas souffrir de casse, parce que celui-là est un passage difficile et les différences risquent de ce faire à ce moment-là... Plus tard, dans l’Atlantique on pourra peut-être forcer un peu plus le bateau".
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