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Le JPB > Pays Basque 2007-01-18
Rafa Diez appelle l’ETA, Madrid et les partis politiques à relancer le processus de dialogue
·Le leader de LAB estime qu’il ne peut y avoir de processus avec des bombes, pas plus qu’avec de la répression

Le leader du syndicat LAB, Rafael Diez, a appelé hier l’ETA, le gouvernement espagnol et les formations politiques, à dépasser tous les "facteurs d’ambiguïté" pour reprendre le processus de dialogue "comme le demande la grande majorité de la société basque". "En tenant compte de la proximité d’un fait tragique tel que celui de Barajas, il est temps que tous les dirigeants de toutes les parties, l’ETA, le gouvernement [espagnol] et les partis, éliminent tous les facteurs d’ambiguïté afin d’impulser un processus de paix et de solution politique au conflit", ayant pour objectif de mettre en place "le processus définitif".

"Comment ce processus vers la paix et les solutions politiques doit-il se faire ? Avec quels instruments, et quels engagementsŠ voici ce que la société demande une fois pour toutes", a déclaré, lors d’une conférence de presse à Bilbao, le chef de la formation syndicale abertzale. "On ne peut plus jouer avec le désir majoritaire de la société basque", a-t-il ajouté tout en faisant appel à la responsabilité de chacun.

Selon Rafa Diez, il y a un élément objectif au-delà des interprétations: "le cessez-le-feu de l’ETA est maintenu". Ce qu’il faut faire pour atteindre un scénario de paix et de non-violence et "pour ne pas répéter cette gestion lamentable de ces 9 derniers mois, ce sont des pas résolus" sur la voie "du dialogue, de la négociation et de l’accord".

"Je veux réaffirmer qu’il n’y a pas de processus avec des bombes, tout comme il n’y a pas de processus avec des lois d’exception et de persécution de la gauche abertzale, avec des procès qui criminalisent l’activité politique ni avec des politiques pénitentiaires basées sur la vengeance", a déclaré le leader syndical.

"Moment dur"

"Il ne peut pas y avoir de processus si la gauche abertzale n’est pas un sujet politique sur un pied d’égalité avec les autres organisations politiques", a souligné Rafa Diez tout en ajoutant que sans une table de dialogue rassemblant toutes les formations politiques basques il ne peut non plus exister de processus de paix et de normalisation politique.

Le leader de LAB a avoué que le moment était "dur" après "les événements de Barajas", raison pour laquelle il croit qu’une "catharsis dans l’ensemble de la classe politique" est nécessaire parce que la "société basque ne veut pas retourner aux situations du passé. Toutes les parties doivent faire de leur mieux", a martelé Rafa Diez.



Pour M. Zapatero la voie du dialogue est toujours valable
Le chef de l’exécutif socialiste espagnol, José Luis Rodríguez Zapatero, a déclaré hier lors d’un petit-déjeuner de presse que son gouvernement a l’obligation de faire en sorte que "le droit des Espagnols à vivre en paix devienne une réalité" et que pour cela la voie du dialogue "destinée à favoriser l’abandon de la violence" est toujours un instrument justifié.

"Le gouvernement doit utiliser tous les moyens nécessaires, dans le cadre de la loi et des principes de l’Etat de Droit. Cela explique que depuis toujours, et encore maintenant, on ait développé l’activité des forces de sécurité, de la justice et de la coopération internationale".

Cela explique aussi, a-t-il ajouté, "que depuis toujours on ait exploré les possibilités de la voie du dialogue destinée à favoriser l’abandon de la violence". Et cela "sans payer de prix politique", a-t-il souligné.

José Luis Rodríguez Zapatero a défendu que ces voies de dialogue peuvent être utilisées pour dire à l’autre partie que "si ces conditions sont acceptées, la société espagnole sera juste mais généreuse". Le leader socialiste a voulu préciser qu’après l’attentat de Barajas "personne ne peut imaginer un scénario de dialogue avec l’ETA", mais a rappelé "certaines manifestations" de Batasuna "ces derniers jours" qui "ne peuvent pas passer inaperçues".

Enfin, M. Zapatero a insisté sur le consensus entre les partis politiques. "Ce dont nous avons vraiment besoin en ce moment, c’est de renouveler l’unité démocratique pour faire face au terrorisme. C’est ce que les citoyens réclament".


 
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