Cela fait plusieurs mois que les acteurs économiques, politiques et associatifs de la zone Nive-Adour-Ursuya travaillent à la préparation du nouveau Projet Collectif de Développement. 58 actions ont été retenues pour le PCD qui sera signé au mois de janvier prochain, afin qu’ils soient financés essentiellement par la Région et le département. L’Etat sera très discret sur le financement des PCD. En revanche, l’intervention de l’Etat se concentrera sur les pôles d’excellence ruraux, qui sont au nombre de trois en Pays Basque nord : Soule, Nive-Nivelle ainsi que la Vallée de l’Adour maritime.Profitant du travail réalisé au sein du PCD, le syndicat mixte Nive-Adour-Ursuya a présenté un projet comprenant 17 actions pour la zone allant de Lahonce jusqu’à Arancou, en passant par La Bastide Clairence.
Un pôle d’excellence rurale qui relève d’un double défi terrestre et fluvial qui a pour premier objectif de développer le tourisme en provenance du littoral. Il s’agit de mettre en valeur des atouts touristiques des communes de l’intérieur, afin d’attirer à partir d’activités fluviales traditionnelles et de mise en valeur du patrimoine un nouveau flux touristique. Un patrimoine bâti exceptionnel de châteaux, abbayes, lavoirs, fontaines et autres legs historiques qui restent méconnus du grand public. L’Adour et ses affluents, autre fois courroies de l’économie locale ont été longtemps délaissés, alors que les berges de l’Adour et les Barthes représentent un potentiel important en matière d’écotourisme.
Port de Lahonce
Ce sera une nouvelle occasion pour le Port de Lahonce, qui a été définitivement démantelé en début d’année. Néanmoins des études devront être effectuées afin de ne pas répéter les mêmes erreurs du passé, en réalisant une structure au fonctionnement trop lourd.Michel Dallemane, maire de Bidache et président du syndicat Nive-Adour-Ursuya a présenté une première esquisse du pôle patrimoniale et écotouristique. La restauration des cales et des ports anciens de l’Adour, les bateaux, les aménagements des berges, création d’appontements, le maintien de la biodiversité, la création d’un centre de formation de juges et d’éleveurs de chevaux jumelé à un conservatoire des races équines pyrénéennes sont autant de projets que le syndicat met en avant afin d’attirer les financements. Au total, entre 700000 et 1 million d’euros sont attendus de la part de l’Etat, souhaitant que la Région et le département se hissent au même niveau de financement. Il est également question de créer une Maison de l’Adour, dont les locaux de l’institut Adour sont pressentis en tant que lieu d’accueil de ce futur musée animé.
La mise aux normes de l’hôtellerie ne manque pas non plus dans le programme, afin d’accueillir ce nouveau public ainsi qu’un site internet dédié au Val d’Adour maritime.
Michel Dallemane, Jean-Jacques Lasserre conseiller général du canton de Bidache, Jean Grenet député de la circonscription, François Bioy et Léopold Darritchon se sont félicités de la qualité du projet et du travail réalisé.