Le Bidarraitar Patrick Orhatégaray, parfaitement guidé par son compère Hirigoyen a remporté la 30e édition de la Ronde du Labourd. Déjà victorieux à l’occasion du Rallye des Cimes, le Bas-Navarrais signe un excellent doublé qui lui permet d’envisager sereinement la suite des événements.
85 équipages se sont retrouvés à Anglet près du centre Norauto pour les vérifications techniques et administratives avant d’aller à Ainhoa en parc fermé. Samedi matin, les hostilités ont commencé à vitesse grand V avec le scratch de Favy devant Cole. Puis la valse des abandons démarrait avec une hécatombe chez les ténors. Favy se posait dans une épingle et perdait toute chance de victoire, Bartolin, Housset, Foucart, Garicoix, Fouquet passaient à la trappe en quelques spéciales. Dès lors, la voie était libre pour les "survivants" et c’est Jean-Christophe Viart qui finalement rentrait en leader au parc fermé samedi soir devant Bernard Garat et Patrick Orhategaray, 2 autres locaux.
Ce dernier bien décidé à gagner à domicile, passait à l’offensive dans la longue spéciale des poubelles, creusant l’écart sur ses poursuivants. Le malheureux Viart tentait alors un coup osé qui ne payait pas. Garat lui aussi tentait de revenir mais n’y parvenait pas. Viart abandonnait sur problèmes électriques à quelques encablures de la ligne d’arrivée et Orhategaray ne laissait à personne le soin de signer le dernier scratch. La victoire avec le panache si l’on peut direŠ Garat prend finalement la seconde place, l’Anglais Alex Cole prenant place sur le podium. En 2 RM, la victoire finale revient une nouvelle fois au jeune surdoué Nicolas Larroquet devant Gérard Sallagoity et Jean Devert.
Une trentième édition très dure aux dires des pilotes qui a vu une foule considérable se presser sur les bords des spéciales pour voir arriver seulement 42 équipages, soit la moitié du plateau inscrit au départ. Place maintenant à la prochaine épreuve à Soissons, début juin.
À la fin de la course, le vainqueur tenait surtout à souligner le travail de ses coéquipiers : "après les cimes, gagner ici chez nous, c’est très bien. Je remercie surtout mon copilote qui fait l’entretien de la voiture car à Arzacq, j’avais pas mal chiffonné l’auto et il a fait un travail formidable en peu de tempsŠ Cette victoire est pour lui et pour mon assistance".
Garat, pour sa part, résigné malgré sa seconde place ne pouvait que faire les éloges du champion : "Une belle course, très dure, et avec un super Patrick Orhategaray, je ne pensais pas qu’il allait si viteŠ Je suis content d’être à l’arrivée même si je suis seulement second".