Top 14 - 18e journée
Bonus et cinq essais à la clé, l’Aviron rassure tout le monde
Huit mille spectateurs pour la réception de Montpellier à Jean-Dauger, les supporteurs bayonnais s’étaient bien sûr rendu compte de l’importance capitale de ce rendez-vous dans la course au maintien. Et les joueurs aussi à en juger par la prestation des Basques, brillante et efficace, qui a eu le mérite de rassurer tout le monde : supporteurs, dirigeants et même les propres joueurs dont la large victoire construite patiemment 44 à 14 (mi-temps 16-0) aux dépens de Montpellier fera le plus grand bien après la défaite concédée à Pau. Belle récompense, également, pour le staff technique qui avait quand même décidé de remodeler le groupe en faveur de certains tauliers bayonnais, ce qui s’est avéré un coup réussi. Sans vouloir crier victoire avant l’heure, il est indéniable que Bayonne a fait un pas important vers le maintien dans le Top 14. Dans un scénario optimiste mais tout à fait réalisable, les hommes de Doucet et Péméja pourraient se mettre à l’abri dès la fin du mois de mars, et préparer avec un temps d’avance la saison prochaine.
Montpellier méconnaissable
Les Montpelliérains, méconnaissables par rapport aux tombeurs de Bourgoin il y a 15 jours, se retrouvent désormais 13e au classement (mais avec un match en retard), dépassés par Pau. Ils payent de n’avoir fait illusion qu’une demi-heure, avant de prendre l’eau et de rapidement baisser les bras. Le match a débuté de façon assez équilibrée, par un âpre combat devant, qui voyait peu à peu Bayonne tisser sa toile. Mais seule la botte de Dourthe brillait vraiment, portant le score à 9-0 après 30 minutes. Les Bayonnais se libéraient grâce à l’essai de l’arrière Fromont (35e), sur un ballon à suivre de Dourthe cafouillé par Arbo. Ils prenaient le large après la pause, par Massabeau s’échappant d’un regroupement (43e, 23-0). En face, seule une chevauchée de Vallée avait légèrement inquiété les Basques. Désormais libéré, l’Aviron alternait davantage son jeu, et inscrivait trois nouveaux essais. Fraser marquait, lancé après un très bon travail du pack (51e). Puis Siro, pour l’essai du bonus, s’illustrait sur un contre et une série de passes initiées par Lhande (65e). Enfin Nunez-Piossek sur son aile faisait un numéro aux dépens de Bortolucci pour le 5e essai (70e), avant un relâchement basque qui allait permettre à Montpellier de sauver l’honneur en fin de match : par Crane (75e) sur pénalité rapidement jouée à la main, puis par Vigna sur maul pénétrant (80).
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