Deux gendarmes se font voler leurs armes et leurs uniformes par des membres présumés de l’ETA
Deux membres présumés de l’organisation armée basque ETA ont volé leurs armes
et leurs uniformes à deux gendarmes au sud de la ville de Cahors, dans le Lot,
ont annoncé hier les journaux espagnols du groupe Vocento qui citent des
“sources policières françaises”. Selon ces quotidiens, les faits se sont
produits dimanche matin, alors que deux officiers de la Direction générale de
l’armement (DGA) ont repéré une voiture “suspecte”, une ‘Opel Zafira’ de couleur
grise circulant sur une route communale au sud de Cahors.
Les agents se
seraient approchés du véhicule et auraient demandé leurs papiers aux occupants.
Toujours selon la version des journaux espagnols, les deux personnes ont sorti
des armes et obligé les gendarmes à s’allonger par terre. C’est alors qu’ils
leur ont enlevé leurs armes ainsi qu’un fusil réglementaire.
Les deux
gendarmes auraient été menottés dans leur propre véhicule, puis conduits à
travers un chemin rural jusqu’à une ferme abandonnée près de Cahors. Selon les
journaux, les agents ont été contraints de se déshabiller et attachés à un
arbre. C’est alors, toujours selon la presse, qu’un des gendarmes aurait demandé
aux ravisseurs s’ils étaient des membres de l’ETA. La réponse, “en parfait
français”, aurait été affirmative. Les activistes présumés auraient expliqué aux
deux gendarmes qu’ils n’avaient rien à leur encontre, qu’ils ne voulaient pas
leur faire de mal et qu’ils allaient respecter leurs vies. Puis, ils ont pris la
fuite dans leur voiture, volée le 24 février et munie de fausses plaques
d’immatriculation. Les deux agents ont été libérés l’après-midi.
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