Le mystère "Banda Armanda"
Deuxième apparition, mercredi soir, à minuit au village. Un groupe d’étudiants, passablement éméchés au mojito, se collecte pour régler la note salée de la boisson sucrée. Eberlué, un jeune homme sort de sa poche un billet de 50 euros, épinglé à ce mot : "No hay que pagar para beber su proprio sudor . (signé : Banda Armanda". Le profil d’un anarchisme potache se précise, d’autant que deux étudiants ont repéré un étrange trio : deux hommes quelconques accompagnés d’une femme très belle, petite et rousse. Troisième visite sur le panneau d’affichage de la revue de presse du festival, jeudi matin à la Gare du Midi : une carte d’accréditation au nom de Senor Morel, pour le compte de "Cronopio Productions". Un mot ajoutait qu’un Monsieur Buendia viendrait la chercher. Nous n’avons pu résoudre cette énigme. Ultime indice, une inscription au crayon sur la porte des toilettes de la même Gare du Midi, toujours signée Banda Armanda, mais en Français cette fois-ci : "Tout le monde fait caca". Allusion à l’embourgeoisement supposé de la manifestation ? Depuis, rien. Qui sont-ils ? Quel message veulent-ils faire passer ? Certaines personnes penchent pour un canular interne à l’équipe même du festivalŠ
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