Toti Martinez de Lezea présentait hier à Bayonne son dernier roman, La chaîne brisée, traduit en français par la professeur de basque Elena Touyarou.L’auteure des enfants d’Ogaiz poursuit ses fresques historiques, en faisant se débattre ses personnages à Sare, au beau milieu de la guerre entre la France et l’Espagne et durant la révolution française. Une période de chaos et d’incertitude mise à profit par Joantto Ithurbide pour partir en quête de ses racines. Mais ce petit-fils bâtard de Gehexan de Jaurenea, un aristocrate de Sare, que son grand-père renia dès sa naissance cherche aussi à se venger. A ses cotés, le jeune Mari Harotsenne trouve l’amour et le désespoir. Au milieu du flot d’exilés, prêtres et contre révolutionnaires, des personnages émergent, dont les existences sont réelles ou fictives. On retrouve sous la plume de l’écrivaine Bizkaitar, Jean-Martin Munduteguy, Procureur de la République, qui envoya ses compatriotes en exil loin de leurs terres, ou encore Garzia, ancien berger reconverti en contrebandier.Le tout compose le retable d’une époque historique, dure, qui changea la vie des protagonistes.