Les syndicats ELA, LAB, ESK, STEE-EILAS, EHNE, Hiru et ELB se sont montrés hier solidaires des familles des prisonniers politiques basques obligés à parcourir des milliers de kilomètres pour visiter les siens, éparpillés dans les prisons espagnoles et françaises. Ces formations syndicales ont rappelé lors d’un rassemblement à Bilbo que "la politique de dispersion des prisonniers basques va à l’encontre des législations internationales, donc des lois françaises et espagnoles".

Les syndicats ont également organisé une manifestation sous le thème "Pour le respect des droits, pour favoriser une solution, les prisonniers basques au Pays Basque".German Kortabarria, responsable de communication de ELA, a demandé au chef du gouvernement espagnol José Luis Rodríguez Zapatero d’abandonner "les politiques d’antan". Il s’est dit étonné de voir les responsables de l’exécutif "se vanter de ne pas avoir changé la politique pénitentiaire". Selon M. Kortabarria, "ceci montre que les prisonniers sont utilisés de façon politique". Pour ELA, lorsque le gouvernement Zapatero met des conditions au rapprochement "il est en train de proposer un chantage politique.Le rapprochement est un droit protégé par la loi".

Par ailleurs, le comité de soutien d’Hasparren appelle à un rassemblement contre la dispersion ce matin (11h) sur la place.