La liste de Carla aide le travail d’Amnesty
Au c¦ur du Tribunal pénal international pour l’Ex-Yougoslavie, une femme se bat pour obtenir l’arrestation des derniers criminels de guerre encore en fuite. Ils s’appellent Ratko Mladic, Radovan Karadzic ou Ante Gotovina. Elle s’appelle Carla Del Ponte et donne son prénom au film actuellement présenté à l’Autre cinéma de Bayonne.Ce soir à 20h45, La liste de Carla sera projeté en compagnie du groupe bayonnais d’Amnesty international qui présentera son travail sur les crimes commis en ex-Yougoslavie. L’organisation estime que le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY) "joue un rôle majeur dans la lutte contre l’impunité pour les crimes commis lors de l’éclatement de ce pays". La diffusion du film intervient à quelques mois de la fin du mandat de Carla del Ponte.Pour la première fois, une caméra pénètre dans les coulisses du TPI et suit au jour le jour le travail du procureur et des membres de son équipe, de La Haye à New York, en passant par Belgrade, Zagreb, Luxembourg ou Washington. Dans une ambiance de chasse à l’homme et de parties de poker, entre vérités et mensonges, tentatives de pression, fausses nouvelles, succès, espoirs déçus. Pendant ce temps en Bosnie, dix ans après les événements de Srebrenica, des femmes attendent que justice soit faite. Elles sont rescapées du massacre et s’interrogent. Peut-on croire à la justice internationale ou celle-ci ne dépend-t-elle que de la politique ?
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