Anne Etchegoyen, qui partage son temps entre Saint-Pierre-d’Irube et Paris, semble aussi douce dans la vie que sur la scène. Son périple en Amérique Latine l’a inspirée tant pour le titre de son nouvel album Pachamama que pour la chanson L’Esperanto du fleuve.

Débutant sa tournée à travers le Pays Basque pour finir à l’Olympia de Paris en février prochain, Anne présentait un mix de son répertoire, ancien et nouveau, à Guéthary dimanche dernier, sur la musique de deux guitares, l’une folk, l’autre classique et un violon. "Cela s’est bien passé, les gens étaient contents" rapporte Anne.

La jeune chanteuse classique est surtout satisfaite du projet mené depuis un an autour de cet album, riche en collaborations et étoffé des ch¦urs Aizkoa et Abesti. "C’est une belle aventure humaine. Le travail avec les autres et leurs cultures est enrichissant. Je voulais développer mes affinités musicales et humaines avec d’autres artistes tels que Diane Tell ou les Nubians ou les frères gitans Gimenez, et ne pas rester dans le cadre intimiste pourtant agréable". Même Serge Betsen, le Camerounais ou le journaliste et biographe du Che Jean Cormier et le Chilien Rodolfo Parada sont de la partie.

Anne imagine que son succès viendrait "de ce mélange culturel et linguistique dans la performance vocale et les registres. On chante en trois langues - je ne maîtrise pas bien le basque - un répertoire cohérent que l’on explique toujours pendant les concerts".

Le prochain concert de présentation aura lieu le 13 juillet à l’église d’Itxassou à 21h30 (réservations au 06 75 66 95 18).

www.anne-etchegoyen.com