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Mise en scène de taureaux tués de PETA pour protester contre la corrida
·Une dizaine de membres et sympathisants de PETA ont protesté hier aux arènes
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Près de dix personnes ont participé hier à la protestation contre la corrida, devant les arènes de Bayonne. Etendus au sol, dénudés et des banderilles "collées" dans le dos, les membres et sympathisants de PETA France (People for the Ethical Treatment of Animals), soutenus par le CRAC (Comité Radicalement Anti Corrida), ont voulu organiser une feria macabre. Leur revendication est simple : interdire la corrida dans le territoire français. La mise en scène représentait donc six taureaux tués lors d’une corrida. Les manifestants viennent de l’ensemble du territoire français. Tous protestent contre cette "cruauté extrême", cette "torture gratuite des taureaux". A en croire les participants de l’action menée hier à Bayonne, les anti-corrida bougent beaucoup. Ils sont en collaboration avec des groupes locaux. Il ne s’agit pas d’un groupe itinérant mais plutôt de gens qui localement s’associent aux actions.
Corrida, digne d’un autre âge
Sous le slogan "La vérité toute nue, la corrida est cruelle", ils manifestent pour "une éthique dans le traitement des animaux". "80% des Français s’opposent à la corrida. Pourtant aucune mesure n’est prise contre le calvaire des taureaux" souligne Nicolas Gresset, membre de la PETA. D’après lui, dans un pays qui se veut civilisé, la corrida est inconcevable. "On ne doit pas permettre de faire à un taureau ce que l’on n’accepte pas de faire à un chien ou à un chat !" dit-il. "Tourmenter et massacrer des animaux pour le divertissement est une chose digne d’un autre âge. Il est temps que la France interdise la torture des animaux et cesse de la faire passer pour une culture’" .Le 2 août ils organiseront une marche sur Bayonne avec la FLAC (Fédération des Luttes pour l’Abolition des Corridas). Ce samedi, 50 membres de PETA se rendront à Pampelune, à l’occasion des San Fermines. Cette année, il s’agira d’une action toujours aussi médiatisée mais statique, "plus visuelle," d’après Nicolas Gresset.
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