Pas facile de passer de l’oral à l’écrit en euskara
Le manque de vocabulaire technique, l’impression d’avoir un basque "de cuisine"Š Parfois, il ne suffit pas de vouloir promouvoir la langue basque. Les craintes des habitants de Baigorri soucieux du devenir de l’euskara sont nombreuses lorsqu’ils veulent passer à l’écrit. C’est ce qui est ressorti de la session de réflexion de la campagne Bai Euskarari, de vendredi dernier.
Effectivement, la vallée de Baigorri est une zone bascophone. Pourtant, les habitants de la vallée ont été à l’initiative de la campagne Bai Euskarari, initiative impulsée d’habitude par Kontseilua (fédération des associations soutenant la langue basque, des sept provinces basques). Cette campagne propose une assistance pour les entités souhaitant développer la langue basque dans leurs structures.
Ici, c’est l’association culturelle Basaizea qui en a fait la demande. Des personnes soutenant l’initiative se sont jointes à la campagne pour aider. Signe qu’elles en éprouvaient le besoin.
70 signataires
Ces bénévoles ont démarché les institutions et entreprises de Baigorri. En tout, environ 70 entités ont signé en faveur de ce label, que ce soit du secteur de l’agriculture comme des services. La liste avait été présentée en février.
Après la réunion de réflexion de vendredi dernier, dans laquelle les signataires ont exprimé leurs inquiétudes, les techniciens de la campagne Bai Euskarari vont aller à leur rencontre. Ainsi, à partir du mois de septembre, ils vont réfléchir, ensemble, sur l’usage de la langue basque dans leurs établissements. Cela peut se traduire par l’introduction de l’euskara dans la signalétique comme dans les papiers administratifs d’une entreprise.
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