Les écoles et les élus d’Anglet protestent
La question de la réduction du volume horaire consacré aux interventions musicales des centres musicaux ruraux (CMR), dans les écoles communales, décidée par l’inspecteur académique, suscite "surprise et interrogation" chez les enseignants, les directeurs d’école et auprès des élus d’Anglet. Pourtant, la municipalité a choisi depuis des années d’aller au-delà des obligations légales, en finançant ce type d’activités.
D’après Maritxu Maury, adjointe déléguée à l’éducation à Anglet, quand ils ont appris la nouvelle, ils ont contacté l’inspecteur de l’Académie, lui ont dit qu’ils n’étaient pas informés et se sont positionnés en tant que payeurs. "Nous sommes soucieux que tous les enfants soient sensibilisés à la musique. Nous ne sommes pas d’accord que cela se fasse en périscolaire comme le propose l’inspecteur car tous les enfants n’y sont pas" dit-elle.
Cette position est spécifique aux Pyrénées-Atlantiques. L’inspecteur ne s’appuie pas sur une demande du ministère de l’éducation. Les élus, les parents et les CMR disent être dans "l’incompréhension totale."
La sénatrice Annie Jarraud-Vergnolles va demander pourquoi la décision n’est appliquée qu’aux Pyrénées-Atlantiques. Puis tous les élus qui accepteront la démarche lancée par Boucau demanderont un rendez-vous avec l’inspecteur académique, ce qu’ils n’auraient pas encore obtenu.
"C’est difficile de faire comprendre que l’enseignement musical est important. Ce n’est pas seulement taper sur des tambours. Et, derrière cette décision, un problème d’emploi se pose pour certains CMR", souligne M.Maury.
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