D´où vient l´eau potable du Pays Basque ?
·Un colloque ouvert à tous, sur l’eau "de la source au robinet", se tient à Anglet Sutar aujourd’hui et demain.
"L’eau potable sur notre territoire, de la source au robinet". C’est le thème du colloque qu’organisent le CPIE (Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement) Pays Basque et le Conseil général au SMUN (Syndicat Mixte de l’Usine de la Nive) à Anglet (Sutar) aujourd’hui et demain. Un événement, puisque pour la première fois, un colloque de ce genre est à destination du grand public. L’objectif de la manifestation est de sensibiliser les consommateurs que nous sommes aux problématiques liées à l’utilisation de l’eau potable. D’où vient l’eau de notre robinet ? Où passe l’argent public ? Pourquoi l’eau coûte cher ? "Il s’agit de rendre compte à tous du circuit de distribution de l’eau potable. C’est une volonté du Conseil général qui rentre dans le cadre de leur programme "Eau et développement durable" explique Marie-Claire Castet, secrétaire du CPIE Pays Basque. Ce programme d’animation "Pré-Saragosse", démarré en janvier, se termine avec le colloque d’aujourd’hui. "Des millions d’euros sont investis dans le traitement de l’eau. Les gens pourront poser des questions aux intervenants du colloque" Claire Vincens, ingénieur environnement au Conseil général des Pyrénées Atlantiques présentera les grandes conclusions et le bilan du schéma départemental d’alimentation en eau potable. M. Duport, de la Régie des Eaux de Bayonne expliquera la problématique des eaux souterraines, notamment le Laxia et l’Ursuya. Axelle Fronzes, du SMUN, interviendra, elle, sur la problématique des eaux superficielles et l’exemple de la Nive. Les conférences seront suivies d’une visite de l’usine de la Nive ce matin à 11h30 et demain samedi d’une visite de la station d’épuration d’Ustaritz.
Particularités éco-géographiques "Le département présente les deux typologies :
eaux superficielles (rivières, ici la Nive) et eaux souterraines (sous-sol ou résurgences, comme l’Ursuya et le Laxia) et chacune demande une exploitation très différente" détaille Sébastien Evrard, Directeur général des services du SMUN. "Les contraintes de sécurisation ne sont pas les mêmes pour obtenir une eau potable en continu et de qualité." Le colloque présentera les caractéristiques de chaque ressource. "Par rapport au paysage de l’eau, notre département représente bien toutes les étapes éco-géographiques de son parcours, depuis les gouttes d’eau qui tombent sur les Pyrénées jusqu’à l’océan. Nous sommes un des rares départements à présenter toutes ses particularités" ajoute Marie-Claire Castet, du CPIE. "Pendant 3 mois à l’exposition internationale de Saragosse, nous aurons une vitrine. Ce sera une formidable opportunité d’expliquer ce qu’on sait faire ici mais aussi en échange, d’apprendre ce qui se fait ailleurs."
L´eau moins chère à Anglet : le m3 va tomber à 0,80 euro
A Anglet, le prix de l’eau potable va baisser de 12%.
Comment ? Pourquoi ? Le contrat de 25 ans de la Lyonnaise des Eaux avec la
municipalité arrivant à échéance le 31 décembre 2008, le maire Jean Espilondo a
impulsé des négociations avec la régie plutôt que d’opter pour partenaire
concurrent ou un autre mode de gestion. En effet la Lyonnaise affiche une
qualité de rendement du réseau de 93%. En clair, sur 10 litres qui partent de la
source, 9,3 arrivent à bon port. La Lyonnaise a vu son contrat renouvelé pour
une gestion du service par affermage jusqu’en décembre 2017. Il a été conclu de
créer une tranche de tarification de 0 à 120 m3, ce qui devrait inciter à
limiter sa consommation d’eau . Les Angloys ressentiront une première baisse des
tarifs au premier semestre 2008 à 1 euro le m3 et une seconde à la fin de
l’année à 0,80 euro.
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