Un interpellé d’Orereta s’auto-mutile
Ces derniers jours, une vague d’arrestations, à l’initiative de la Justice espagnole et en relation avec la "kale borroka", a touché une douzaine de jeunes d’Orereta (Renteria). Parmi eux se trouvait Aitor Alberdi. Une fois incarcéré, et après plusieurs jours sans pouvoir donner de ses nouvelles, il a informé sa famille des sévices qu’il s’était infligés.
Il a dénoncé que pendant les cinq jours passés aux mains de la police espagnole la pression psychologique était telle qu’il avait tenté de se couper les veines avec les dents. "Les tortures psychologiques ont pris le dessus", a-t-il déclaré à ses parents depuis la prison de Valdemoro (Madrid). Aujourd’hui, il se dit prêt à se prendre en main, et souhaite revoir le juge qui l’a envoyé en prison, Fernando Grande-Marlaska, pour faire une nouvelle déposition.
Les autres personnes interpellées ont aussi dénoncé des mauvais traitements. Pressions psychologiques, et coups sur la tête, la plupart des personnes remises en liberté ont dit avoir été torturées. Ce week-end, les habitants d’Orereta ont dénoncé le comportement des agents de police, qu’il s’agisse de la police espagnole ou de la police autonome basque. Effectivement, la semaine précédente, la ertzaintza s’en était prise aux habitants d’Orereta qui préparaient une conférence de presse.
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