Le salon de l’immobilier provoque encore une fois la controverse
L’Immobilier a, une fois encore, fait salon à Biarritz. Cette manifestation a attiré 1700 personnes à l’intérieur du Casino Bellevue, un peu moins que l’année dernière. A l’extérieur, près de 500 personnes se sont réunies, samedi, pour demander sa suppression. Pour la troisième année consécutive, cette manifestation commerciale a créé une polémique.
"Nous avons demandé aux organisateurs du salon de l’annuler, mais ils n’en ont pas tenu compte", a fait remarquer Intza Oxandabaratz, membre du Collectif Lurra, lors de la prise de parole réalisée devant le Casino Bellevue.
Organisateur du salon, Luc Petit défend vouloir faciliter les démarches pour les personnes susceptibles d’acheter un logement, mais les manifestants n’y croient pas. "C’est de la provocation de présenter un tel salon, alors que les habitants locaux sont dans l’impossibilité d’acheter un logement".
Biarritz : symbole
L’entreprise de communication Vent d’Idées a choisi Biarritz pour installer sa manifestation commerciale, séduite par son cadre et ses installations. Cette ville a également été choisie par les manifestants comme symbole de la situation du logement. 40% des habitations sont des logements secondaires, alors que 7,3% sont des logements sociauxŠ "où est l’erreur?" demandait une pancarte accrochée le long du cortège de manifestants.
Ces derniers ont demandé aux responsables politiques de prendre leurs responsabilités et de mettre en place "une politique du logement intégrale". "Jusqu’à quand pourront s’installer les jeunes agriculteurs ? (Š) Nous avons besoin d’un aménagement du territoire adéquat", ont-ils renchéri.
Les responsables politiques étaient pour la première fois au salon cette année. A l’intérieur, premier adjoint de Biarritz et conseiller général, M.Brisson, et adjoint au Développement et au tourisme, M. Dubec, ont fait une apparition laissant voir leur soutien à cet événement.
AB propose un travail constant
Abertzaleen Batasuna a également fait son apparition en plus de sa participation à la manifestation appelée par Lurra. Regrettant le mode d’organisation de la manifestation, AB propose la création d’une plateforme regroupant les différents acteurs pour "faire un travail permanent; un travail de lobbying".
De plus il aurait préféré un salon du logement social, ce à quoi rétorque Luc Petit, "ce n’est pas à nous de l’organiser, c’est aux responsables politiques".
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