Max Brisson, le président biarrot du groupe UMP au Conseil général tient à "apporter quelques précisions". Il dément que le Conseil général soit paralysé et prévoit que "dans les jours qui viennent" le président Jean Castaings attribuera les délégations et mettra en place l’exécutif de l’institution départementale. Il reconnaît néanmoins "que des difficultés et des retards" existent en raison "d’une donne politique inédite". D’après lui, le président Jean Castaings "proposera au groupe de gauche de reprendre dans les jours qui viennent des discussions plus apaisées" sur l’organisation et la gestion du département.

Le PCF réagit lui aussi par la voix d’Olivier Dartigolles, secrétaire départemental du parti. Il invite le groupe de gauche socialiste au département à mener "une campagne d’information auprès de la population pour alerter sur les conséquences engendrées par le plan de rigueur gouvernemental". Le PCF propose l’instauration d’une pétition référendaire permettant de saisir le Conseil général avec 10% des inscrits. Le PCF propose une seule question : "celle du respect du suffrage universel qui donne une majorité d’électrices et d’électeurs de gauche".