Le Parti Socialiste ne compte céder sur aucun autre point. La répartition des postes à responsabilité du Conseil général est arrivée à une situation de blocage. Les conseillers socialistes basques, réunis, hier, autour du président du groupe Georges Labazée, ont réaffirmé leur position.
Ils acceptent la répartition proportionnelle des commissions, mais c’est dans la nature de celles-ci que se trouve le hic. Ils craignent également que le président, Jean Castaings, ait une voix prépondérante dans ces commissions. Les socialistes ont accepté la règle de la "gérontocratie" et demandent à ce que la droite ne garde pas les domaines les plus importants, c’est-à-dire, les affaires financières, les affaires sociales et les infrastructures.
Pour ce qui est des désignations des organismes départementaux, la gauche demande qu’on lui attribue le Laboratoire Départemental et l’OPAC (Office Public de l’Aménagement et de la Construction). Ces désignations et ces élections pourraient aboutir le 16 mai, lors de la session plénière.
Le Parti Socialiste reproche à Jean-Jacques Lasserre d’être à l’origine de ces mésententes. "Le blocage vient du refus de Lasserre de prendre acte de la situation", a affirmé G. Labazée pensant aux 26 sièges que compte la gauche. La gauche voit quand même une possibilité d’entente.
Elle tiendrait sur le contenu. Les socialistes ont présenté la plateforme qui regroupe leurs propositions à tous les présidents des groupes politiques du conseil. L’UMP l’a validée à 90%, l’UDF-MoDem à 70%. Cependant, Georges Labazée comprend que des débats puissent survenir quant à l’application de cette plateforme.