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Genets-Aviron, la sup rématie basque en jeu
·Angloys et Bayonnais s’affrontent demain soir (19 heures) au stade Anglet Sain-Jean à l’occasion du premier derby de la saison en CFA. Le JPB fait le point avec les deux représentants basques
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Genêts d’Anglet-Aviron Bayonnais dès la troisième journée du championnat CFA (ce soir 19 heures au stade Anglet Saint-Jean), les supporteurs basques de football vivront ce soir leur premier derby de la saison. De quoi commencer à alimenter, dès le mois d’août, les chroniques du ballon rond. Car, pendant que le rugby continue sa série amicale en attendant la Coupe du Monde puis le Top 14, le football a déjà repris ses quartiers au Pays Basque. Anglet et Bayonne sont dans le vif du sujet, de l’officiel, et si le derby s’est généreusement invité pour pimenter cette troisième journée, il n’en reste pas moins vrai que les deux équipes sont encore à chercher leur rythme de croisière. Un rythme effréné en ce qui concerne les jaune et vert, à tel point que, pour la première fois, Anglet abordera un derby face à Bayonne en position de force. Mieux classé. Mieux que tous ses adversaires d’ailleurs, puisqu’une fois n’est pas coutume les hommes de Cazes et Gestede caracolent en tête du classement. Anecdotique, dirons-nous au bout de deux journées, certes, mais comme dirait le vieil adage "ce qui est pris n’est plus à prendre".
Les deux sont favoris
Les visiteurs du jour, en tout cas, n’ont pas manqué l’occasion (idéale) de "laisser la main". Alain Pochat, l’entraîneur bayonnais cède d’ailleurs volontiers le statut de favori à ses voisins : "Ils sont leaders, ils ont remporté leurs deux premiers matches, ils ont inscrit 7 buts et en encaisser aucun. Ils ont toutes les statistiques en leur faveur. Ils sont favoris, nous outsider, et c’est en tant que tel qu’on se présentera à Anglet". C’est fait. Exit la pression pour les bleu et blanc. En théorie. Car, en face, du côté de Choisy, on ne l’entend pas de la même oreille. Jean-Louis Cazes est on ne peut plus clair sur le sujet : "Ce n’est pas parce qu’on a gagné deux matches que nous sommes favoris. L'Aviron, avec l’armada qu’ils ont, est plus favori que nous. Nous, on essayera de continuer à faire ce qu’on a fait jusqu’à présent, à savoir être un groupe équilibré et produire du jeu avec, si possible, de l’efficacité. Mais face à Bayonne, même chez nous, il n’est pas question de mettre la casquette de favori".Nous voilà donc face à un premier derby sans favori. Ou plutôt avec deux, si l’on en croit le sentiment des coaches. Là où ils se rejoignent, en revanche, c’est que cet Anglet-Bayonne est loin d’être décisif. "Ce ne sont que les deux premiers matches" livre Pochat, "c’est à la fin des vendanges que l’on compte les barriques. Pour l’instant, c’est trop tôt. Même si on repart avec une défaite d’Anglet, il restera encore 35 journées derrière". "On ne peut pas se fier à ces deux premiers rendez-vous" explique à son tour Jean-Louis Cazes. "Les deux prochaines rencontres seront toutefois plus parlantes".
Les attaques inversées
Cela n’a pas empêché les staffs des uns et des autres de se renseigner gentiment sur l’état de forme de l’adversaire. Selon Jean-Louis Cazes, l’Aviron a des arguments à faire valoir malgré ses deux premiers matches nuls : "On a des échos comme quoi c’est solide, ils ont l’embarras du choix pour composer leur équipe. Ils peuvent aligner une équipe très offensive, ils peuvent faire mal à tout le monde. Le danger chez eux c’est qu’ils ont de très bons joueurs, un bon bloc défensif. D’autant qu’ils ont désormais trouvé ce qu’ils voulaient sur le domaine offensif. Ce sera difficile". Et c’est vrai que sur l’attaque bayonnaise, Anglet en sait un rayon. Le doublé offensif des ciel et blanc provient des... Genêts. Poueys et Heckly, sous le maillot jaune et vert l’an dernier, campent aujourd’hui sur les bords de la Nive. Reste que les pensionnaires d’Anglet Saint-Jean ont trouvé dans Akim Elouarri une autre référence offensive de garantie. L’attaquant angloy, leader dans le classement des buteurs, a inscrit 5 buts en deux rencontres. De quoi mettre la pression sur la défense bayonnaise, même si Cazes préfère tempérer : "Bien sûr qu’il est en confiance. Il ne peut que l’être, mais les garçons ne s’enflamment pas".
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