Entraîneur Aviron Bayonnais / Alain Pochat
" En CFA, il n'y a qu'un seul hereux élu "
Bien que ce soit un objectif, l’Aviron n’est pas pressé de rejoindre le National. Selon Alain Pochat, il se base sur son expérience pour essayer de rectifier les erreurs commises par le passé.
Pour votre retour au CFA, ça s’est plutôt bien passé l’an dernier, quels seront vos objectifs cette saison ?
Le groupe a été conservé en grande majorité. Après un an de fonctionnement, on a pu cibler nos points forts et nos faiblesses, on connaît un peu mieux ce championnat difficile dont on sait qu'il y a un seul heureux élu. La montée est donc très compliquée. Cela dit, on a essayé de se renforcer en fonction de nos carences. Dans ce sens, on s'est fixé l'objectif de faire aussi bien que l'an dernier voire plus si ça déroule bien. On a envie de terminer parmi les trois premiers, mais on sait très bien qu'il y a d'autres prétendants.
Afficher la montée pour objectif représente trop de pression ?
Oui et non. Il faut l’assumer. C’est peut-être à double tranchant, mais il faut être ambitieux dans la vie. Les joueurs sont conscients de la qualité du groupe, il faut maintenant qu’ils s’en donnent les moyens et c’est à nous de les aider.
Quels sont aujourd'hui les qualités et les défauts de l'Aviron Bayonnais ?
L'an dernier on a eu un groupe très solidaire avec une bonne complémentarité des joueurs. Tout le monde a bien compris le besoin de travailler collectivement, pour la récupération de balle notamment. On a fait partie des meilleures défenses. Par contre, là où on a pêché c'est dans le domaine offensif où on a terminé neuvième meilleure attaque et il fallait absolument améliorer ce secteur. On a donc essayé de recruter des joueurs dans ce sens. J'espère maintenant que les filets vont trembler.
Justement quelles sont les nouvelles recrues de l'Aviron ?
Pour le secteur offensif, Poueys et Heckly sont venus des Genêts d'Anglet. Nicolas Jacob qui évoluait en D2 au Portugal, un attaquant. Rémi Lacroix, un milieu défensif qui arrive du téfécé. Jonathan Sarrade et Anthony Soubervie formés aux Girondins, Simon Elissalt, un jeune qui arrive de Mont-de-MarsanŠ On a essayé d'avoir un groupe homogène.
La formation fonctionne bien ?
Tout à fait. On continue à travailler dans ce sens parce qu'il faut que ça soit un pilier du club. On ne peut se permettre de galvauder la formation, bien au contraire. On continue à la structurer, à l'améliorer, à ne pas s'en dormir sur nos lauriers. Il y a de plus en plus d'éducateurs compétents dans toutes les catégories, qui ont passé des diplômes. On essaye toujours d'avoir un bon travail qui puisse amener des bons joueurs à l’équipe première puisque c'est quand même le but du jeu.
Le partenariat avec la Real Sociedad est toujours d'actualité ?
Oui. Il reste encore un an de contrat et ça fonctionne très bien. Pour nous c'est une manne financière, mais c'est également important de garder des rapports privilégiés avec le club, pour le prêt des installations, des véhicules, des tournois pour les jeunesŠ D'autant que nous avons des joueurs qui s'entraînent avec eux, d'autres qui ont signé des contrats. Contrairement à des clubs français où c'est très difficile de trouver des clubs partenaires parce que ce n’est pas du tout l'esprit d'aider le club amateur, avec la Real ça fonctionne bien. Il a également été question du prêt d'un joueur pour le groupe CFA, mais pour l'instant c'est en pourparlers, il n'y a rien de finalisé.
|