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Laure Manaudou exclue de LaPresse : fin d'une liaison éphémère
Le club italien LaPresse a mis un terme hier à une éphémère liaison avec Laure Manaudou, la nageuse française la plus titrée de l’histoire, exclue en raison de son comportement durant l’Open de Paris qui s’est achevé dimanche"Son attitude, son refus de faire le relais ou les échauffements" ont été les raisons évoquées par le club turinois, confirmant des informations du site internet lequipe.fr. L’exclusion lui a été signifiée par Marco Durante, le président de LaPresse. "J’ai appelé ce matin Laure Manaudou pour lui communiquer ma décision", a expliqué Marco Durante dans un communiqué. "Elle part en vacances, a-t-il ajouté. Si à son retour elle a compris et s’excuse auprès de Paolo Penso et de l’équipe de France, elle pourra revenir. Mais il n’y a qu’une chance sur un million que Laure comprenne et qu’elle revienne".
Manque d’implications
Lors de l’Open de Paris, Laure Manaudou, 20 ans, a largement ignoré son entraîneur, Paolo Penso, durant les trois jours de compétition. Le manque d’implication de Laure Manaudou et son refus de participer aux relais avaient provoqué le courroux de Paolo Penso, dont la "lune de miel" avec la nageuse, arrivée mi-mai à Turin, n’aura pas dépassé les Championnats de France à Saint-Raphaël fin juin.En s’installant en Italie, Laure Manaudou s’était rapprochée de son fiancé, le nageur Luca Marin, tout en changeant radicalement de méthode d’entraînement. Sous les ordres de Paolo Penso, elle entendait privilégier le travail technique et qualitatif, aux lourdes et roboratives séances de Philippe Lucas. "Elle part parce qu’elle a moins envie de s’entraîner. Elle fuit le travail", avait clamé Lucas. Son arrivée très médiatisée à Turin s’était faite dans des conditions confuses, les fédérations italienne (Federnuoto) et française (FFN) se contredisant à plusieurs reprises sur les conditions d’entraînement de la jeune championne. A un an des JO, le temps presse. L’exclusion de Laure Manaudou place la Fédération française (FFN) dans une position délicate. Il s’agit de trouver l’entraîneur susceptible de s’occuper du "phénomène" Manaudou, dont les revenus dépassent 1 million d’euros par an. Mais la nageuse reste licenciée à Canet-en-Roussillon, club entraîné par Philippe Lucas, dont l’un des fils, Tom, a pour marraine une certaine Laure Manaudou. Désormais sans club au terme de son éphémère aventure italienne.
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