Les Raveliades prennent leurs marques
·Demain et samedi à Ciboure, deux concerts pour découvrir Ravel mais également les chefs-d'¦uvre du XIXe siècle
Les Raveliades, quatrièmes du nom sont en train de prendre leur place au milieu de l’été culturel basque. Plus encore en cette "année Ravel", pour le 70e anniversaire de sa mort. Hymne à Ravel, mais aussi à la jeunesse et au talent, les Raveliades organisées par l’Académie Maurice Ravel accueillent à l’église Saint-Vincent deux concerts de musique classique afin de partager avec le grand public les chefs-d'¦uvre du XIXe et du début du XXe siècle.
Le premier concert aura lieu demain soir à 21 heures, avec Anne Sophie Le Rol au violon, Catherine Robert au violoncelle et Lorenzo Soules-Aguilar au piano. Il s’agit des lauréats du Prix de la Ville de Ciboure, décerné par l’Académie Ravel en 2006. Ils interpréteront des morceaux de Camille Saint-Saens, de Felix Mendelsohn, et bien sûr de Maurice Ravel.
Samedi à 21 heures, l’auditoire de l’Eglise Saint-Vincent aura droit à un récital de piano de Julien le Pape. Ce pianiste de 27 ans parcourt régulièrement l’Europe. Ces deux dernières années, il a été invité pour une série de concerts de musique de chambre à Osaka et à Tokyo. En septembre 2002 et 2004, il a obtenu à deux reprises le Prix de l’Académie Ravel.
Par ces deux concerts, la ville souhaite offrir un tremplin à ces jeunes talents, dont le plus précoce, Lorenzo Soules-Aguilar, n’a que 17 ans.
Du temps de Ravel
Après les Raveliades, qui s’affirment d’année en année, et devant le succès de l’exposition Floutier, comme l’an dernier, la Ville de Ciboure a décidé de jouer de sa palette tout au long du mois d’août. Ce sont les peintres de Ciboure au temps de Ravel qui seront à l’honneur à la Tour de Bordagain à partir du 11 août et jusqu’au 15. Ciboure plante à nouveau son chevalet et ouvre ses fenêtres sur les horizons familiers aux peintres du XIXe et du début du XXe siècle qui ont fait escale à Ciboure, pour y vivre ou pour peindre.
Ramiro Arrue, bien sûr, mais aussi Ignace François Bibal, René Choquet, Gustave Colin et son fils Charles, Albert Marquet, Georges Masson, Henri Petit de Meurville, Saint-Germier... mais également Floutier, sans oublier les poteries de Ciboure.
Le clou de cette exposition est sans aucun doute la présence de trois tableaux à forte valeur artistique et symbolique : "Partie de pelote sous les remparts de Fontarabie" de Gustave Colin, splendide pièce peinte en 1863, prêtée par le Musée Basque de Bayonne; "Partie de pelote à Sare" de Gustave Colin également, tableau de 1908 qui orne le bureau du Lehendakari Ibarretxe au siège du Gouvernement basque à Vitoria ; et enfin, "Barques à Ciboure" d’Albert Marquet, fort belle pièce appartenant au Musée des Beaux-Arts de la Ville de Pau.
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