Tous les chemins qui mènent au CD-Rom
·L’Institut culturel basque innove pour assurer la promotion et la diffusion des artistes hors des frontières du Pays Basque
C’est l’un des enjeux majeurs de l’Institut culturel basque.Décloisonner la culture basque et assurer "la promotion de son particularisme hors de ses frontières naturelles".Pour ce faire, il n’y a pas à tortiller et sans remords folklorique ou nostalgique revivaliste, il convient de vivre avec son temps et d’utiliser un outillage moderne. Qui plus est lorsqu’on évoque la culture vivante.Dès lors tous les chemins mènent au CD-Rom et à Internet.
En proposant un catalogue d’artistes sur ce support numérique pour favoriser leur diffusion, l’Institut culturel basque entend élargir les horizons d’une vingtaine d’artistes.Pour le moment.Car si le CD-Rom est bien un outil "figé", comme l’expliquait hier Jakes Larre, son pendant sur Internet promet des mises à jour et des données "évolutives".Démonstration à l’appui, le technicien de ce projet innovant navigue sans effort d’un CD-Rom promotionnel, proposant aux professionnels 21 formations de chanteurs et musiciens du Pays Basque triés sur le volet, jusqu’au site internet des artistes ou celui de l’Institut culturel basque, qui recense pour sa part une centaine de "fiches artistes".Les 21 artistes ont été choisis selon des critères de qualité mais aussi techniques, en fonction de leurs discographies ou biographies.
Divisée en trois catégories, cette présentation, adressée pour l’instant aux programmateurs de l’hexagone, comprend des artistes comme Mixel Etxekopar, Pier-Paul Berzaitz, Niko Etxart, Maddi Oihenart ou Beñat Achiary pour le chant traditionnel, Le Garazi Philantropik(e) orkestra, Skunk, Maialen Errotabehere, Miren Aramburu ou Anje Duhalde pour la rubrique rock folk jazz et sept ch¦urs basques, comme Itsasoa, Xaramela, Oldarra, Anaiki.
Part active
Mais outre cet effort consenti pour la promotion d’artistes basques, l’ICB propose également de prendre une part active dans leur diffusion.Franck Suarez, en charge du spectacle vivant au sein de l’Institut explique pouvoir "composer un programme" ou conseiller les programmateurs pour exaucer leurs demandes.Un rôle de la structure publique à la lisière de la sphère privée mais qui reste inédit sous nos latitudes.
Pour l’heure, les programmateurs visés par ce catalogue sont situés essentiellement en Aquitaine et Midi-Pyrénées.Mais l’ICB entend bientôt se connecter avec l’association d’Information et de ressources des musiques actuelles (IRMA) pour élargir sa demande à tout l’hexagone et auprès de structures "mieux ciblées".
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