Main nue mur à gauche - Professionnels - Championnat du quatre et demi - Demi-finales
Olaizola II ouvre le bal des demi-finales face à Ruiz
Les pronostics sont catégoriques. Il n’y a pas grand monde qui mise un sou sur Patxi Ruiz, et si jamais le pilotari de Lizarra venait créer la surprise face à Olaizola II, la bourse (100 à 60) fera certainement quelques rares heureux. Et c’est vrai que les précédentes prestations des uns et des autres nous feraient plutôt pencher pour une victoire d’Olaizola II. Non pas que le pilotari de Goizueta ait tout raflé sur son passage, mais sans trop forcer son talent, le champion en titre s’est facilement débarrassé de ses adversaires. On ne peut pas dire la même chose de Patxi Ruiz. Le joueur d’Estella a connu les pires difficultés pour se qualifier et s’il fait finalement partie des quatre meilleurs cette année, il se trouve quand même loin de son meilleur niveau.
Quoi qu’il en soit, les ingrédients de cette première demi-finale sont servis. Les deux protagonistes croiseront le fer seulement samedi prochain au mur à gauche Labrit de Pampelune, or ils étaient déjà à la capitale navarraise hier matin pour la séance du choix des pelotes. Ils n’ont d’ailleurs pas eu de difficulté à trouver des pelotes à leur goût. Le Goizuetar a jeté son dévolu sur des pelotes plus vives (104,4g et 104,1g) : "Il faut des pelotes pour tout le monde" a-t-il déclaré après la séance.
Le cadet des Olaizola ne cache pas ses armes, il a dévoilé la tactique qu’il emploiera face au dernier pilotari qui l’a battu dans le quatre et demi : "J’essayerai de jouer long et de trancher le point dès que l’occasion se présente. Je ne crains pas particulièrement l’apuño de Patxi Ruiz, rajoute-t-il, d’autant plus que pour jouer de la sorte il faudra qu’il domine et ça, c’est encore autre chose".
Patxi Ruiz pour sa part, a choisi deux "bonnes" pelotes de 104,2g et 104 g selon lui. Le pilotari ne partage toutefois pas les critiques dont il a fait l’objet dernièrement : "À ceux qui disent que je commets trop de fautes, je leur dirai que c’est mon style de jeu. Je ne peux pas le changer. Mon style est d’écraser l’adversaire, de jouer très vite, cela entraîne des fautes". Sur l’adversaire Ruiz craint le "but-volée" et le gancho d’Olaizola.
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