Vuelta
Sastre en pole position
Souvent placé, jamais gagnant. Carlos Sastre court toujours après sa première victoire dans un grand Tour. A 32 ans, il retente sa chance à partir d’aujourd’hui sur la Vuelta. De tous les ténors du peloton, ceux dont le nom tient le haut de la fiche et dont le salaire figure parmi les plus élevés du circuit, Carlos Sastre est sans doute celui qui gagne le moins. Sur les quatre dernières saisons, il n’a levé qu’une seule fois les bras, en 2006, lors du Grand Prix Primavera. C’est un peu maigrichon pour un coureur de son standing. Sastre guette en fait une victoire majeure depuis son succès d’étape au Plateau de Bonascre sur le Tour de France 2003. "C’est vrai, je ne suis pas un chasseur d’étapes. Je pense toujours au classement général avant tout", se justifie-t-il. La Vuelta 2007 n'échappera pas à la règle. Sastre se focalisera à nouveau sur le général, en s’appuyant sur cette régularité qui le caractérise. Remarquable grimpeur, le Madrilène n’est pas du genre à exploser. Le jour sans, il ne connaît pas. Quand il coince, son handicap se chiffre en secondes, rarement en minutes.
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