Le syndicat LAB et les partis politiques Eusko Alkartasuna et Batasuna ont salué la déclaration de soutien au processus de paix réalisée par six personnalités internationales les anciens présidents italien, Francesco Cossiga, et portugais, Mario Soares, le chef du Sinn Fein, l’Irlandais Gerry Adams, le Sud-Africain Kgalema Motlanthe, secrétaire général de l’ANC, le prix Nobel argentin de la Paix, Adolfo Perez Esquivel, et une figure historique de la gauche mexicaine, Cuauhtémoc Cardenas [lire notre édition d’hier].

Le syndicat et les deux partis ont souligné l’importance de la déclaration dans la mesure où elle "reconnaît la nature politique du conflit" et met en avant l’issue dialoguée et démocratique du problème. L’un des signataires, le prix Nobel de la paix argentin, a déclaré que le processus basque se trouvait à un niveau d’"exigences minimes", et qu’il faut faire en sorte pour qu’il avance vers un niveau d’"exigences intermédiaires" afin d’atteindre, à la fin des discussions, un niveau d’"exigences maximales". Adolfo Pérez Esquivel, qui avait joué le rôle de médiateur dans les années 90 entre l’ETA et l’Etat espagnol, a estimé que le gouvernement actuel "a la volonté" d’approfondir le dialogue et que l’organisation basque elle aussi a fait le pari pour la paix.

"Nous encourageons et exhortons les deux parties engagées, la partie basque et la partie espagnole, à poursuivre sans répit, en l’absence totale de violence de part et d’autre, le chemin engagé, ardu, mais gratifiant" visant à mettre un "terme aux vieilles blessures du long conflit", écrivent les signataires.

Aujourd’hui le Friendship ou groupe de soutien au processus de paix composé des parlementaires européens dont le Vert Gérard Onesta donnera son point de vue sur Œla déclaration des six’, comme l’appelle déjà la presse espagnole.