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Robert Villenave : "Gimenez m’a trahi"
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Robert Villenave maire d’Anglet fait part de sa stupeur par rapport à la démission de son adjoint, Bernard Gimenez, qualifiée de "décision brutale". "Hier matin il était exceptionnellement à la réunion des adjoints, et il ne m’a strictement rien dit. Et de toute la mandature il ne m’a jamais exprimé l’ombre d’une requête ou d’un désaccord, pour la simple raison qu’il n’a jamais fait de proposition sur rien, mais il a toujours voté tout".Robert Villenave estime qu’il avait fait confiance à Bernard Gimenez, en lui déléguant la responsabilité importante de l’éducation et du jumelage. "Aujourd’hui cette confiance est trahie" ajoute-t-il, soulignant que son ancien adjoint lui a fait part de sa décision sans l’avoir rencontré. Robert Villenave estime que Bernard Gimenez fait un cadeau à l’opposition de gauche "qui aujourd’hui doit se lécher les babines". "C’est une décision irresponsable, parce qu’elle va contre son camp. Parce que c’est une décision de division et d’exclusion" remarque-t-il, sans pour autant tirer d’autres conclusions, notamment par rapport à l’investiture UDF du Dr Gimenez pour les prochaines cantonales, même s’il assure que Jean-Jacques Lasserre et Didier Borotra lui ont fait part de leur étonnement pour cette démission. "Pour Espilondo, chaque fois que l’on se divise c’est du pain béni, même si la droite a toujours connu des divisions à Anglet" remarque le maire. Quant aux raisons qui auraient poussé Bernard Gimenez à la démission, "à ce coup bas", Robert Villenave s’interroge sur une éventuelle frustration puisque Bernard Gimenez était au conseil municipal depuis 34 ans, et "qu’aucun maire ne lui a proposé la fonction de premier adjoint". Les élus UMP d’Anglet ne cachent pas non plus leur étonnement, insistant sur le fait que Bernard Gimenez n’aurait jamais manifesté de désaccord à l’égard de la politique menée par la majorité municipale, "ni même laissé paraître de divergences avec le maire" soulignent Claude Olive et Anthony Bleuze. "Cette décision personnelle, dictée par l’ambition et la volonté affichée par l’ex-adjoint au maire de se présenter aux élections municipales, ne remet nullement en cause la solidité et la détermination de notre équipe" soulignent les élus UMP, renouvelant leur confiance au maire.
"L’union de façade".
L’opposition de gauche, en revanche estime que "l’union de façade affichée en séance publique" a volé en éclats. "C’est la conséquence d’une méthode : exercice solitaire et autoritaire du pouvoir par le Maire et sa garde rapprochée, sans concertation avec la majorité des adjoints et conseillers municipaux" soulignent les élus Jean Espilondo (PS), Georges Daubagna (les Verts), Anne-Marie Borda (PC) et Jean-Claude Paul-Dejean (MRC). L’opposition s’en prend également à la ligne politique du maire, "qui privilégie les effets d’annonce et les investissements spectaculaires au profit de quelques-uns et au détriment des dossiers de fond le logement, le plan de circulation, la politique associative...".
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