La mobilisation continue dans les écoles primaires et maternelles
Le mouvement des parents d’élèves d’une trentaine d’écoles du Pays Basque ne faiblit pas. Face à la menace de suppressions de postes, les parents, très concernés, continuent à se mobiliser activement. La réunion du Conseil départemental de l’éducation nationale (CDEN) a été repoussée au 14 avril prochain.
Les actions des parents au sein des écoles concernées prennent diverses formes. Ainsi, à l’école maternelle Edouard Herriot d’Anglet, les parents ont rencontré hier l’inspecteur d’Académie de Bayonne. Il leur a annoncé que rien ne bougerait avant le 14 avril et le mouvement s’est mis en attente. "Allô, bonjour, école occupée" : c’est ce que l’on entend quand on appelle l’école Justin Larrebat, également à Anglet. Les parents empêchent le directeur de travailler, ils ont rendez-vous ce matin avec l’Inspecteur et comptent dormir à l’école ce soir. Ils comptent bien "mettre la pression" jusqu’au 14 avril.
Evariste Gallois en mouvement
A Evariste Gallois, les parents font du bruit dans la cour. Ils occupent les locaux depuis jeudi dernier, jour où les parents ont dormi sous des tentes à l’école. Le 14, ils fermeront l’établissement mais jusque-là, ils boycottent le téléphone et la directrice. "Elle le prend très bien" assure avec le sourire la maman d’élève qui a décroché. "Elle sait que c’est dans l’intérêt de son établissement. Un poste en élémentaire et un demi-poste en maternelle devraient être supprimés. On ne peut pas laisser les enfants dans des classes surchargées ou à double niveau". Certaines écoles sont dans l’attente, d’autres durcissent le mouvement. Des parents appellent à la manifestation. Ou organisent un grand goûter comme à Justin Larrebat. D’autres enfin empêchent les enfants d’entrer dans l’école. Avec une constante, leur extrême détermination.
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