Les sept fédérations syndicales de cheminots réunis à Paris ont emboîté le pas aux décisions des assemblées générales de cheminots de Bayonne et d’Hendaye. La grève est reconduite aujourd’hui à la SNCF.
A la Bourse du travail de Bayonne, sur les 136 votants à bulletin secret, seuls 14 se sont prononcés pour la reprise et 2 se sont abstenus. A Hendaye, même raz-de-marée électoral pour la reconduction du mouvement. Sur les 199 votants, 1 seul a voté contre et 3 se sont abstenus.
Après la "lettre" du gouvernement sur l’ouverture de négociations tripartites par entreprise sur la réforme des retraites sur un mois, les grévistes réclament "un cadre de négociation clair et rapide, en mettant tout sur la table" selon Alain Duzert, cheminot CGT. "Ils nous ont fait mijoter toute la journée, ils jouent avec les nerfs" ajoute le secrétaire de l’Union locale CGT qui reconnaît une baisse du nombre de grévistes ("ce qui est normal dans une grève reconductible") et qui pense qu’à Paris "des tables et des chaises ça doit se trouver". Et conditionner l’ouverture de ces négos à la reprise du travail a été "mal pris par la base". Un "jeu" récurrent dans ce type de mouvement.
Aujourd’hui les cheminots vont distribuer des tracts en ville et dans les entreprises, avant de se retrouver pour une plancha ce midi à la gare de Bayonne.