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"Nicolas Sarkozy fera un fleuve en Pays Basque"
·Les responsables de l’UMP ont regretté la "mousse médiatique" autour de François Bayrou assurant que les voix centristes viendront s’ajouter à la droite comme cela a toujours été le cas, au moins en Pays Basque
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C’est à Biarritz, ville qui a recueilli plus de 40 % des voix pour Nicolas Sarkozy au premier tour que les responsables départementaux de l’UMP ont choisi de s’exprimer afin d’inviter tous les habitants du Pays Basque à voter pour Nicolas Sarkozy le 6 mai, estimant que "rien n’est encore fait" et que "rien n’est encore gagné".
Même si François Bayrou n’a pas donné de consigne de vote, les élus UDF du Pays Basque appellent à voter Nicolas Sarkozy les uns après les autres. Après Robert Villenave, Barthélémy Aguerre et Beñat Inchauspe, hier c’est Didier Borotra, sénateur-maire de Biarritz qui a fait part de ses v¦ux pour que Nicolas Sarkozy devienne président, tout en assurant son total soutien à François Bayrou afin de créer le Parti Démocrate. Max Brisson adjoint au maire UMP de Biarritz, président du groupe UMP au Conseil Général s’est réjoui de ces adhésions et a informé qu’il a envoyé une "lettre amicale" à l’ensemble des conseillers généraux UDF du département afin qu’ils se déterminent pour le candidat UMP. Daniel Poulou député de la VIe circonscription et conseiller général ainsi que Max Brisson ont ainsi rappelé leur "grande loyauté" envers Jean-Jacques Lasserre président UDF du Conseil Général, assurant qu’il en sera de même au lendemain de cette élection.
Daniel Poulou a rappelé qu’il était issu de la famille centriste, en estimant que les élus UDF se joindraient "tout naturellement" au vote pour Sarkozy, "comme nous l’aurions fait si c’était François Bayrou et Ségolène Royal qui étaient passés".
Néanmoins, ils ont rappelé que le dimanche 6 mai il n’y aura que deux bulletins, et que celui de François Bayrou n’en fera pas partie, "même s’il tente de jouer la petite finale" ont-ils commenté. Ils ont ainsi regretté "la mousse médiatique" autour de François Bayrou, assurant que les voix centristes ne manqueraient pas au candidat UMP comme cela a toujours été le cas en Pays Basque. "Nicolas Sarkozy fera un fleuve en Pays Basque" a estimé le député urrugnar, rappelant qu’au premier tour le Pays Basque, et notamment la côte, a placé Nicolas Sarkozy en tête.
Front National
Questionné sur la dangerosité de flirter avec l’extrême droite, Daniel Poulou a répondu qu’il n’y a pas plus dangereux que de flirter avec des gens comme Laguiller ou Besancenot, des anti-système qui veulent tout détruire". Le député UMP a estimé que Nicolas Sarkozy a raison quand il souhaite que l’immigration puisse se faire au cas par cas sans faire de régularisation massive, et quand il annonce que les immigrés doivent être assurés d’un emploi et d’une connaissance minimum du français. "Et si les votants du Front National se retrouvent sur ces idées-là, c’est tant mieux, parce que les votants de l’UMP, de l’UDF et même du PS sont d’accord avec ce principe". Pour Daniel Poulou, les votants du Front National sont des "gens déçus par la politique, excédés, qui attendent un changement, comme le propose Nicolas Sarkozy".
Quant à la question de savoir pourquoi Nicolas Sarkozy n’a pas fait le changement qu’il promet alors qu’il était au gouvernement, Daniel Poulou rappelle qu’il était "un ministre parmi 35", et qu’il a eu "toutes les difficultés, au sein même de sa famille politique, comme chacun le sait pour mener sa politique". Il a ainsi donné l’exemple de la réforme de l’ISF que lui-même a proposée afin que la résidence principale ne soit pas prise en compte pour son calcul, et la possibilité de changer la loi SRU afin que le 20 % de logements sociaux ne soient plus comptabilisés sur le parc immobilier existant, mais sur le parc immobilier à construire. Des réformes qui se seraient heurtées à l’actuel président de la République, mais qui seront adoptées si Nicolas Sarkozy devient chef de l’Etat, a-t-il assuré.
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