France-Irlande
Le Stade de France, où Irlande et France jouent leur survie au Mondial-2007 ce soir, rappelle aux Irlandais les pires et le meilleur des souvenirs, avec une victoire retentissante, mais des revers cinglants. La première période du France-Irlande (43-31) le 14 février 2006, à Saint-Denis. C’est le match que la plupart des joueurs avaient en tête au début du Mondial, quand on leur demandait, après la poussive victoire sur la Namibie (32-17), s’ils se rappelaient avoir aussi mal joué récemment. "Pour autant que je m’en souvienne, le match était plié à la mi-temps" raconte Brian O’Driscoll, dont l’équipe n’avait pas existé pendant 40 minutes. "On leur avait donné un grand nombre d’essais. On était bien revenu en 2e période, mais on jouait à ce moment-là pour sauver nos réputations, nos carrières, vraiment..." O’Driscoll aurait aussi pu citer le cinglant 44-5 du Tournoi 2002, dont sept joueurs et lui-même étaient déjà. "On a déjà été au Stade de France, et on sait ce que c’est de mal y jouer", expliquait O’Sullivan en référence à ces matches, quand on lui demandait si son XV savait ce qui l’attendait. "Mais on sait aussi ce que c’est de bien y jouer". Son capitaine s’en souvient bien, lui qui après des débuts internationaux en 1999, explosa sur la scène du Tournoi lors d’une victoire mémorable à Saint-Denis (27-25) avec un hat-trick personnel d’essais. La précédente victoire irlandaise en France remontait à 28 ans.
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