Le sursaut tant espéré n'est pas venu et la France a littéralement sombré devant le Brésil encaissant sa plus lourde défaite 23 à 35, lors de la 3e et dernière journée du tour principal du Mondial 2005 de hand-ball dames, jeudi à Saint-Pétersbourg. Personne n'avait imaginé une telle démission de l'équipe de France qui a livré un match navrant face à des Brésiliennes contrastant par leur envie, leur ingéniosité et leur vivacité. Pire, les Bleues répondaient absentes. Certes, ce match ne présentait aucun enjeu pour la France, assurée de quitter la compétition vendredi depuis la défaite contre le Danemark, mais une dernière bataille livrée avec des armes aurait pu rassurer le collectif sur son avenir. "Pour ceux qui doutaient, on a eu la preuve de notre incompétence," a expliqué le sélectionneur national Olivier Krumbholz. "Je n'imaginais pas une démission à ce point-là, une faillite aussi importante". Dès la fin du match, le sélectionneur réunissait aussitôt ses joueuses dans les vestiaires "Il faut se mobiliser pour 2007 et ça commence aujourd'hui" déclara-t-il.